Nous avons appris qu’une classe pourrait être fermée lors de la rentrée scolaire de septembre 2024.
Nous devons tous nous mobiliser pour contester la fermeture envisagée et garder notre classe.
Nous comprenons les défis budgétaires et organisationnels du CDEN et du directeur académique mais nous tenons à souligner les nombreux aspects négatifs que cette fermeture entraînera. Nous souhaitons vous sensibiliser aux conséquences néfastes pour nos enfants, nos enseignants et notre école dans son ensemble.
Tout d'abord, cette fermeture entraînera une surcharge des effectifs dans les classes restantes. Avec des classes plus nombreuses, il sera difficile pour les enseignants de fournir l'attention et le soutien individuel dont chaque élève a besoin pour réussir. La qualité de l'enseignement en souffrira inévitablement.
De plus, en fermant une classe, les enseignants seront contraints de gérer un plus grand nombre d'élèves, ce qui rendra difficile le suivi des difficultés spécifiques de chaque enfant. Leur capacité à offrir un accompagnement personnalisé sera grandement compromise.
Nous sommes également préoccupés par l'impact sur le bien-être émotionnel de nos enfants. Une classe surchargée peut créer un environnement stressant et peu propice à l'apprentissage. Les élèves auront moins d'opportunités d'interagir et de recevoir l'attention nécessaire pour se sentir soutenus et encouragés.
Enfin, nous craignons que la fermeture d'une classe n'ait un impact négatif sur l'ensemble de l'école. Les parents sont notre soutien le plus précieux, et une telle décision pourrait entraîner un sentiment de mécontentement et de perte de confiance envers l'éducation nationale. Cela pourrait également décourager de nouvelles familles de s'installer dans notre communauté.
Pour ces raisons, nous nous refusons à accepter, en tant que citoyens et parents d’élèves, la fermeture d’une classe à l’école Jules Ferry de Villefranche de Lauragais. Afin de garantir et défendre la réussite de tous les enfants dans un cadre pédagogique serein et épanouissant, nous demandons au Conseil Départemental de l’Éducation Nationale (C.D.E.N.) et au directeur académique de prendre en considération notre demande et de maintenir toutes les classes actuelles.
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