Il est prévu pour la rentrée prochaine une fermeture de classe sur notre RPI (Saint-Pierre-du-Lorouër, Saint-Vincent-du-Lorouër, Pruillé l’Eguillé).
Nous disposons actuellement de 7 classes réparties sur 3 communes (Regroupement Pédagogique Intercommunal).
Une faible baisse prévisible d’effectifs pour l’année prochaine conduit notre DASEN (Directrice Académique des Services de l’ Education Nationale) à fermer une classe et donc supprimer un poste enseignant.
Nous, parents d’élèves, protestons devant cette démarche.
Chaque année, nous assistons à des fermetures de classes dans notre secteur, nous sommes de plus en plus touchés, nous, issus du milieu rural.
Notre RPI, 3 communes, a œuvré ces dernières années en regroupant ses moyens et ses ressources pour préserver nos écoles rurales, et éviter la désertification de ses villages (plus d’école = plus de village).
Aujourd’hui, c’est une nouvelle tentative d’extinction qui nous menace : on veut de nouveau défavoriser l’éducation de nos enfants en supprimant les classes de nos villages.
Cela va en contradiction avec les événements actuels, où la distanciation sociale nous montre que l’enseignement ne peut se faire que sur des effectifs réduits.
L’année dernière, à la même époque, la Covid galopante a conduit les autorités à ne pas fermer de classes dans les villages menacés, mais aujourd’hui alors que nous sommes dans la même situation, sans aucun état d’âme, les fermetures reprennent !
Les moyens nationaux de l’Education Nationale ont favorisé récemment le dédoublement des classes de CP et CE1 des écoles situées en zone d’éducation prioritaire (ZEP) pour favoriser l’apprentissage de la lecture.
Or, nous estimons que les zones rurales doivent, sans exception, bénéficier des mêmes possibilités.
La politique actuelle défavorise le milieu rural ; il est plus facile de fermer des écoles « éloignées » des grands centres urbains, les parents, les maires et les enseignants n’ayant pas les pouvoirs de protester et de se faire entendre.
Il est prouvé que la scolarité de nos enfants se déroule favorablement dans des classes non surchargées, permettant une pédagogie différentiée pour chaque élève.
On nous propose l’inverse, d’augmenter les effectifs classes avec cette fermeture ; dès lors que Mme ELIMAS Nathalie, Secrétaire d’Etat Chargée de l’Education Prioritaire, semble faire des annonces contraires !!! : "Nous ne fermons ni école ni classe dans les petites villes de moins de 5000 habitants sans accord du maire."
Il est de notre devoir de défendre nos écoles, nos cadres de vie, les enjeux qui attendent nos enfants.
Seuls les parents d’élèves et les habitants qui veulent sauver leurs communes ont le pouvoir de protester, d’exiger le maintien de nos classes.
AIDEZ NOUS à faire valoir notre mécontentement, et surtout nos inquiétudes en tant que parents, en signant cette pétition
AVEC NOS REMERCIEMENTS
Les parents d’élèves du RPI du Lorouër
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