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J P ERBS
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Destinataire(s) :
Son Excellence Monsieur Alassane Dramanne OUATARRA Président de CÔTE D'IVOIRE
La pétition
En Côte d’Ivoire, une loi promulguée le 18 décembre 1998 prévoit que toute atteinte à l’intégrité des organes génitaux d’une femme, par voie de mutilation totale ou partielle, excision, désensibilisation ou toute autre pratique, si elle s’avère sanitairement néfaste, est passible d’une peine d’emprisonnement de un à cinq ans, et d’une forte amende (de 360 000 à deux millions de francs CFA). La peine est portée de cinq à vingt ans d’emprisonnement si la victime meurt des suites de son opération. Par ailleurs, si la procédure est effectuée par un médecin, il risque jusqu’à cinq ans d’interdiction de pratique professionnelle.
Cependant la tradition reste plus forte et le gouvernement ne s’aventure pas encore dans une lutte concrète…
Deuxième constat:=> 45 % des Ivoiriennes sont touchées par l’excision mais dans certaines régions ce taux est bien plus important…
73,3 % à l’Ouest du pays
87,9 % au Nord et Nord-Ouest du pays.
Troisième constat:La France est elle aussi concernée par l’excision car les populations originaires d’Afrique restent ancrées dans leurs traditions. Ainsi, 50000 femmes sont excisées en France et entre 10 et 20000 fillettes risquent de l’être lors d’un retour au pays pour les vacances.
C’est grâce à l’impulsion donnée par Martha DIOMANDE, présidente de l’ACZA, que les membres de l’ACZA ont pu trouver les moyens de lutter contre cette pratique traditionnelle. Excisée, fille et petite-fille de matrone, elle était elle-même destinée à perpétuer cette pratique. C’est avec courage et volonté qu’elle a choisi il y a 2 ans de s’opposer à cet élément de sa tradition.
Grâce aux fonds récoltés lors d’événements, de dons, par le biais de subventions… l’ACZA agit en Côte d’Ivoire en suivant les stratégies suivantes:
=> Sensibiliser dans les villages sur les conséquences de l’excision sur la santé: hémorragies mortelles, accouchements difficiles, transmission du VIH, fistules…
=> Proposer aux matrones une reconversion car l’excision est leur gagne-pain: 100000fcfa (150€) pour l’excision d’une petite fille.
Aujourd’hui l’ACZA a été à l’origine de la formation de 3 associations de lutte contre l’excision:
L’ASSOCIATION WOPONOUGBE de San-Pedro, dans le Sud de la Côte d’Ivoire.
Date de création: Février 2007
Leur projet de reconversion: Créer une coopérative d’élevage de poulets. Un premier financement leur a été apporté en Août 2008.
L’ASSOCIATION BENKADI des Femmes Malinké originaires du Nord de la Côte d’Ivoire à Bonoua, Sud-est de la Côte d’Ivoire:
Date de création: Février 2008
Leur projet de reconversion: Acheter des véhicules de transport au sein de leur coopérative pour pouvoir aller vendre leurs récoltes de manioc en ville.
L’ASSOCIATION CHIGATI des femmes du village de Sinematiali au Nord de la Côte d’Ivoire, à côté de Korhogo.
Date de création: Août 2008
Leur projet de reconversion: En cours de construction/ Exploiter les richesses naturelles de la région: Beurre de karité, feuilles de patates, arachides.
L’objectif pour l’ACZA est de continuer de donner une impulsion aux femmes des villages de s’opposer à la pratique de l’excision. L’ACZA espère ainsi petit à petit étendre cette dynamique aux zones Nord et Nord-Ouest, zones les plus touchées de Côte d’Ivoire (Man, Biankouma, Katiola, Odjéné, Danané, Séguéla, Touba, Boundiali).
Aidez les en signant.
J P ERBS.
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