Dans le second degré, seules les classes à examens bénéficieront d'un remplacement. Ce sont donc des classes de collégiens et lycéens qui vont se trouver sans enseignant dans une discipline, pendant les 7/8 semaines de cours restantes jusqu’à l’été, c’est de l’ordre de 20% de leur horaire d’enseignement dans la discipline qui ne sera pas assuré !
Dans le premier degré, les suppléances ne pourront se mettre en place que pour une absence supérieure à deux semaines. Rappelons que l’enseignement sous contrat ne dispose pas d’un vivier de remplaçants sur zone, les suppléances sont la seule alternative existante. En l’absence de suppléant, les élèves seront dispersés dans les autres classes, ce qui implique un fonctionnement très dégradé pour le groupe ainsi surchargé. Les premières victimes en sont les élèves, mais aussi leurs enseignants qui vont subir une dégradation de leur conditions de travail.
Autres victimes de cet arbitrage : les Maîtres Délégués sur suppléance qui peineront d’autant plus à retrouver un contrat pour cette fin d’année scolaire. Ces enseignants dans une situation déjà particulièrement précaire, qui subissent déjà la faiblesse de leur rémunération et des retards et interruptions de paiement récurrents, vont connaître une difficulté supplémentaire pour retrouver un emploi ou seront contraints d’accepter un emploi à temps partiel devant les seules classes à examen.
Les détails dans notre article sur le site snec-cftc-creteil.fr
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