CYBERPÉDOCRIMINALITÉ : MOUV’ENFANTS DÉNONCE LA PRÉSENCE DE NICOLAS JEANNETÉ AU CONSEIL MUNICIPAL DE PARIS
Le jeudi 9 octobre, Mouv’Enfants est intervenue lors du Conseil municipal de Paris pour dénoncer la présence de Nicolas Jeanneté, élu municipal mis en examen pour détention d’images à caractère pédopornographique depuis 2023.
Nos bénévoles ont interpellé les élu·es présent·e·s afin de demander la suspension immédiate de son mandat pendant la durée de sa mise en examen.
Nous ne remettons pas en cause la présomption d’innocence, mais nous rappelons une évidence : quand un élu est mis en examen pour des faits aussi graves, le temps de l’instruction, il ne peut plus représenter les citoyen·ne·s ni siéger dans une institution publique. Son mandat d’élu ne doit pas non plus lui permettre d’être au contact d’enfants.
La gravité de ces accusations impose un principe de précaution.
Le lendemain de notre action, le média Brut a relayé notre intervention sur tous les réseaux sociaux.
En à peine quelques heures, la vidéo a cumulé plusieurs millions de vues, des centaines de milliers de likes et des milliers de commentaires positifs saluant notre initiative.
Cette mobilisation massive a entraîné un nombre record d’adhésions à Mouv’Enfants. Ce soutien montre clairement que les citoyen·ne·s, à Paris comme ailleurs, refusent le laxisme voir la complaisance institutionnelle face à la pédocriminalité.
Nous nous étonnons du silence des élu·es parisien·ne·s, alors qu’il s’agit d’un cas d’une extrême gravité. Il n’y a pas eu un mot de Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris chargée des droits de l’enfant. Comment une élue responsable de la protection de l’enfance peut-elle garder le silence face à un élu mis en examen pour pédopornographie ?
Nous posons la question : quelle place la protection de l’enfance occupe-t-elle réellement dans les priorités politiques parisiennes ? Nous avons envoyé une demande de rendez-vous à madame Anne Hidalgo et attendons sa réponse. nous interpellons tou.te.s les n président.e.s de groupes, les député.e.s, sénétrices et sénateurs.
Nous demandons qu’une loi instaurant un principe de précaution soit instaurée :
-> Tou.te élu.e mis.e en examen pour des faits de violences faites aux enfants et et de violences intrafamiliales ne peut plus, le temps de l'enquête et de la justice, représenter les citoyen·ne·s, et doit être suspendue de ses fonctions d’élu.e et de tout contact avec des enfants.
Maintenir un élu mis en examen pour de tels faits, c’est nier la réalité des violences faites aux enfants.
Continuer à autoriser la présence de Nicolas Jeanneté au sein du Conseil de Paris ne relève pas de la présomption d’innocence, mais bien d’une banalisation des violences sexuelles faites aux enfants. C’est entretenir une culture du silence et de l’impunité.
À l’heure où les municipales approchent, nous appelons l’ensemble des responsables politiques à prendre clairement position. Par leur soutien massif, les citoyen·ne·s se sont exprimés à nos côtés pour exiger une prise de conscience et des actions de la classe politique Française.
** CHIFFRES : 1 enfants victime de violence sexuelles toutes les 3 minutes (source CIIVISE )
160 000 enfants victimes de violence sexuelle chaque année (source CIIVISE )
La France est le 4ème pays hébergeur au monde de site pédopornocriminel ( source OXFAM)
Dans le monde plus de 85 Millions d’images et de vidéos à caractère pédopornographie sont diffusées. Ces 10 dernières années les contenus signalés ont bondit de plus de 6000% ( 2021, Centre national d’analyse des images pédopornographiques )
Signez et partagez cette pétition pour exiger la suspension immédiate de Nicolas Jeanneté et la mise en place d’une loi de précaution nationale contre la pédocriminalité dans les institutions publiques.
Ensemble, protégeons les enfants.
Mouv’Enfants
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.