Un élève a été violenté au collège A. SAVARY de Saint Mathieu de Tréviers, le 18 juin dernier, par un élève résident dans un foyer d'Aide à l'Enfance situé à St Mathieu. Coups à la tête, hématomes, mises à terre par la technique de la balayette et strangulation… à plusieurs reprises.
Après avoir eu information que cet élève agresseur - arrivé au collège à Pâques 2019 - serait définitivement exclu au regard de violences déjà constatées depuis 2 mois, le Conseil de Discipline (CD) a voté à la majorité une sanction n'excédant pas 8 jours d'exclusion sur l'échelle des sanctions encourues. De fait, l'élève agresseur sera de retour à la rentrée 2019, information confirmée à 3 jours de la rentrée par le Principal du collège, sur RDV à ma demande.
Dans ces conditions, et sans aucune mesure de protection envisagée par le collège à l'égard de la victime, celle-ci se voit contrainte de ne pas faire sa rentrée. La victime est suivie psychologiquement depuis l'agression.
Nous, parents d'élèves du collège, sommes en colère de savoir que la victime est contrainte de quitter le collège. Aussi, nous ne comprenons pas la sanction aussi légère votée par le CD (au regard des faits "d'une extrême violence", selon un responsable témoin d'une partie des faits), et des probables récidives.
Nous sommes inquiets pour nos enfants qui sont scolarisés dans le collège.
Aucune mesure concrète n'aurait été prise au collège pour protéger la victime si celle-ci y était retournée. Pourtant, "Chaque enfant doit être protégé contre toute formes de violences" (Convention internationale des droits de l'enfants, article 9) (http://www.ac-montpellier.fr).
Cela est récurrent. Le foyer précité amène de façon récurrente des élèves qui perturbent la scolarité de nos enfants. Faut-il attendre le décès d'un enfant roué de coups pour prendre enfin la sanction qui s'impose ?
Une chance a été donnée à l'élève agresseur afin de tenter l'intégration, nous ne sommes bien sur pas contre, mais les moyens pour protéger les autres sont manifestement inexistants, et demeurent inexistants malgré les récidives et risque de récidive connu.
Combien de chances de CD entend-t'il laisser à ces élèves avant qu'il y ait un mort ?
Nous souhaitons que les membres du CD prennent conscience de la légèreté de sa décision.
Nous souhaitons que les membres du CD prennent conscience de conséquences - physiques et psychologiques - si leur enfant se faisait étrangler d'une façon aussi violence, avec des éventuelles séquelles à vie (handicap, paralysie,…)
1 - Nous demandons que les membres du CD revoit sa décision qui nous parait à l'évidence inadaptée, afin que la victime réintègre son collège et retrouve ses camarades.
2- Nous alertons sur le fait que l'éventuelle récidive fera l'objet d'une plainte groupée, avec un CD mis en cause au regard de la gravité des faits passés et connus non suffisamment pesés, des conséquences et des inquiétudes présentes.