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Pétition

NON A UNE « ECOLE » EN BORDURE D’AUTOROUTE URBAINE

NON A UNE « ECOLE » EN BORDURE D’AUTOROUTE URBAINE Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Parents d'élèves scolarisés à l'école relais - Angela Davis
Destinataire(s) :
M. Patrice BESSAC, Mairie de Montreuil
La pétition

A l’attention de :


  • Patrice Bessac, maire de Montreuil
  • Dominique Attia, adjointe déléguée à l’enfance, et Riva Gherchanoc, adjointe déléguée à la santé,
  • Gaylord Le Chequer, adjoint délégué à l’aménagement durable et à l’urbanisme, et Nabil Rabhi, adjoint délégué à la lutte contre les pollutions,

 


Parents d’enfants sectorisés à l’école-relais en septembre 2019, nous refusons qu’ils fréquentent durablement un site dangereux et pollué.


Situé au n° 89 de la rue Stalingrad (départementale D40), le bâtiment est exposé à un trafic intense, source d’émissions polluantes et de nuisances sonores chroniques.


A l’été, nous réaliserons des mesures de polluants en extérieur avec les capteurs que mettra à notre disposition l’association Respire (Association nationale pour la prévention et l'amélioration de la qualité de l'air). D’ores et déjà, nous souhaitons connaître les résultats du diagnostic de la qualité de l’air intérieur (1) mené par la ville au sein de l’établissement.


Un responsable de Respire, venu sur place, estime que l’école rejoint vraisemblablement la catégorie critique de la crèche des Petits chaperons rouges et de la Paris Football Club Academy, voisines du périphérique : parmi les 12 520 structures d’accueil d’enfants d’Ile-de-France, ces sites montreuillois se classent respectivement au 2è et 3è rang en 2017 pour l‘exposition à la pollution au dioxyde d’azote, selon l'étude qu’a publiée Respire en mars 2019 (2).


Nocif pour la fonction respiratoire, le dioxyde d’azote se décompose, sous l’effet des ultraviolets, en ozone et en particules fines, qui en renforcent l’effet délétère. Un récent rapport de l’Unicef rappelle que la pollution de fond affecte non seulement les poumons mais aussi la circulation sanguine, le cerveau, l’immunité et réduit l’espérance de vie. Au quotidien, elle est source de maux de tête et de toux, favorise l’asthme et les allergies. A Paris, la pollution atmosphérique est à l’origine d’un tiers des cas d’asthme chez l’enfant, selon une étude publiée début avril dans The Lancet.


1 : obligatoire depuis le 01/01/18 (loi Transition énergétique du 17/08/15)


2 : L’étude, basée sur les fichiers du ministère de l’Education nationale, n’intègre pas l’école-relais, qui n’héberge pas d’activité scolaire en 2018-19. Lien vers l’étude : https://www.respire-asso.org/wp-content/uploads/2019/03/Respire-DP-6-OK-RD-ECRAN.pdf


La D40 est une autoroute urbaine, qui draine un flot continu de véhicules transitant entre Paris et la banlieue, dont une grande part de poids-lourds roulant au diesel et donc très émetteurs de dioxyde d’azote.


En direction de Fontenay-sous-Bois, la circulation en côte accentue les rejets polluants. S’y ajoutent les effluves d’huile de vidange d’une casse automobile proche de l’école (entre autres activités industrielles).


Aux heures de pointe, les véhicules sont pare-chocs contre pare-chocs. Aux heures creuses, ils dépassent allègrement le seuil de 50 km/h et les doublements hasardeux sont courants.  


A Montreuil, l’école-relais serait l’une des rares à se situer hors zone 30. Ses élèves seraient donc relégués à l’écart de la « ville bienveillante pour les cyclistes et les piétons », vantée par le maire auprès du Parisien en juillet 2018.


Le chemin de l’école ne doit pas être celui de l’asphyxie


Nous n’entendons pas exposer au quotidien nos enfants à l’insécurité routière et à un air vicié. Leur parcours vers l’école ne doit pas être rythmé par les pétarades, klaxons et embardées de conducteurs plus ou moins fébriles et aux véhicules plus ou moins polluants.


Nous n’imaginons pas qu’ils parviennent à concentrer sur un quelconque travail dans des classes aux fenêtres ouvertes par température élevée - quand sévissent les pics de pollution.


L’exposition à la pollution affecte les apprentissages. Même punition pour l’exposition au bruit. Nous refusons que nos enfants soient doublement pénalisés.


L’école-relais n’a pas vocation à être pérennisée


L’ancien centre de formation de la Poste n’a pas la configuration d’un établissement scolaire tel qu’il se conçoit en 2019. Il est clairement dédié à des activités de bureaux. Nous faisons confiance à la ville, qui fait de l’enfance sa priorité, pour ne pas loger des écoliers dans ces bâtiments tertiaires datés, de surcroît le long d’une artère polluée.


Dans une ville qui construit des écoles à haute qualité environnementale, il n’y a aucune raison de faire slalomer nos enfants dans un espace public dégradé.


Nous n’envisageons pas leur infliger un parcours acrobatique sur des trottoirs bosselés par les pieds-de-poule et gonflements, largement investis par le stationnement anarchique et divers dépôts sauvages.


Comme son nom l’indique, l’école-relais est un site d’occupation temporaire, destiné à accueillir des élèves en période de construction/rénovation d’établissements scolaires pérennes. Ce n’est donc qu’à titre provisoire que peut s’y envisager l’accueil de classes, dans l’attente de la création – au plus vite – d’une authentique école primaire.


Pour épargner aux enfants la D40, irrespirable et cacophonique, l’accès à l’école doit se faire, à la prochaine rentrée, par l’arrière de la structure : un parvis à créer sur l’espace vert, (situé au n° 84 de la rue Molière), accueillera les élèves sans encombrer la rue, étroite et aux trottoirs étriqués – idéalement configurée pour devenir une voie piétonne.


L’école ne comptera que quelques classes en septembre 2019 : les salles occupées se situeront donc côté cour, où le niveau de bruit n’est « que » de 60-65 dB (soit le niveau sonore d’un aspirateur), alors qu’il atteint 70-75 dB côté rue de Stalingrad (soit celui d’une rue à fort trafic), selon Bruitparif. Sachant qu’un seul deux-roues peut ponctuellement élever le niveau à 95 dB, comme l’a mesuré un représentant de Respire.


Ces mesures de minimisation des risques à la prochaine rentrée ne sont qu’un palliatif transitoire. Nous sommes impatients de connaître les projets de la ville qui permettront que nos enfants étudient au plus vite dans des conditions décentes.


Pourquoi pas dans des locaux à haute qualité environnementale, dans un cadre sécurisé ? 

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63 commentaires
Robert - Le 28/05/2019 à 19:51:08
à la demande de nos enfants
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Sara - Le 07/07/2019 à 20:52:57
Je n’ai pas du tout envie que ma fille rejoigne cette école l’annee Prochaine, très dangereuse et très loin des métros
0 0
Serge - Le 07/06/2019 à 10:07:15
SL
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