Au mois de Mars, nos autorités de santé, représentées par Olivier Véran et Jérôme Salomon affirmaient que le masque était inutile et n’avait aucun intérêt pour le grand public.
Jérôme Salomon sur BFM TV le 19 mars : "Les manipulations de masques, qu’ils soient en tissu ou qu’ils soient protecteurs, augmentent le risque de transporter le virus de surface à surface.
Un masque c’est une technique, c’est réservé aux soignants.
On enlève son masque, on manipule son masque, on se contamine en touchant son masque."
Le message de Jérôme Salomon corrobore ceux de l'OMS sur le sujet qui alerte sur le mauvais port du masque. Le plus important est de se laver les mains, d'éviter de se toucher le visage et de garder ses distances, insiste l'Organisation Mondiale de la Santé.
Revirement à partir du mois de Juillet, puisque le port du masque est étendu, d’abord à tous les lieux clos, puis aux marchés couverts. Et enfin en extérieur dans nombre de villes.
Le masque est donc présent partout, alors qu'il est démontré qu'il est sans effet à l'extérieur.
Pour quel bénéfice ?
Depuis le jeudi 29 octobre nous sommes reconfinés.
Dans le même temps, le protocole sanitaire a été durci dans les établissements scolaires et le port du masque étendu aux enfants à partir de 6 ans.
Le 19 septembre, Olivier Véran a annoncé l’assouplissement du protocole sanitaire dans les écoles en invoquant la faible contagiosité des enfants.
"Les enfants jeunes sont peu susceptibles de se contaminer entre eux et de contaminer les adultes." C’est ce qu’a affirmé ce jeudi le Ministre de la Santé, Olivier Véran. Désormais, si un élève est testé positif, la classe ne sera plus automatiquement fermée.
Un rapport du Haut conseil de la Santé publique français, publié le 9 septembre sur le site de l'institution, concluait que "les enfants sont peu à risque de forme grave et peu actifs dans la transmission du SARS-CoV-2".
Dans Le Monde du lundi 31 Août, veille de rentrée scolaire, Christèle Gras-Le Guen, cheffe de service des urgences et de pédiatrie générale au CHU de Nantes et secrétaire de la Société française de pédiatrie, estimait pour sa part que le recul et la littérature scientifique étaient suffisamment importants désormais pour rassurer les parents.
Il n'y a donc pas de fondement scientifique pour justifier que le port du masque pour les enfants de moins de 10 ans permettrait de ralentir l'épidémie ou de protéger nos enfants.
Le docteur Brett Enneking, psychologue pour les enfants au Riley Children’s Health aux Etats-Unis, insiste sur le fait que la partie inférieure du visage joue un rôle important dans le langage, la compréhension des émotions et la communication au sens large chez les enfants.
Cacher la moitié inférieure du visage diminue la capacité à communiquer, interpréter et imiter les expressions de ceux avec lesquels nous sommes en contact. Les émotions positives deviennent moins reconnaissables et les émotions négatives sont amplifiées.
Le mimétisme émotionnel, la contagion et l’émotivité en général sont réduits ainsi que les liens entre les enseignants et les étudiants, la cohésion de groupe et l’apprentissage – dont les émotions sont un moteur majeur.
Certaines de ces complications apparaissent déjà, comme en témoignent des psychologues et des médecins.
La prise de conscience est urgente et indispensable.
Nous sommes tous concernés.
Nous devons réagir et nous opposer à ces mesures inutiles sanitairement et destructives à terme pour la santé psychologique de nos enfants.
Contrairement au discours officiel, s’opposer au port du masque pour nos enfants est de notre devoir de parents, pour éviter que le remède ne soit pas pire que le mal.
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