Contenus pour adultes : gratuité = danger pour nos enfants !

« Il faut cesser de jouer à l'autruche et regarder la réalité en face. La pornographie fait de sérieux ravages auprès de nos enfants. Les chiffres sont clairs, la pornographie via l'internet est visionnée par les jeunes dès l'âge de 8 à 10 ans et demeure leur principale source d'éducation et formation sexuelle », selon Tina Karr (auteure, conférencière et formatrice, dans le HuffingtonPost daté du 03/10/2013)

Ce qui revient à dire, poursuit-elle, « qu'à peine sortis de l'enfance, garçons et filles sont exposés à des images de pratiques sexuelles extrêmes et sont projetés dans un univers de fantasmes (normalement réservés aux adultes), sans garde-fou d'aucune sorte ».

Constat alarmant s’il en est, partagé par un ensemble d’acteurs, institutionnels ou non.

Ainsi, pour Le docteur Jean-Pierre Bouchard (psychologue et criminologue), qui a conduit des milliers d'entretiens cliniques avec des agresseurs sexuels, « il ne fait aucun doute que les thèmes du viol, de la soumission et de l'humiliation abondamment répandus par toute l'industrie du X participent à la massification du phénomène de l'agression sexuelle ».

Dans son rapport datant de 2007, la défenseure des enfants explique, pour sa part, que « très rares sont les adolescents qui échappent à la vision d’images pornographiques », tous supports et canaux de diffusion confondus (films, télévision, vidéo et internet, sur téléphone mobile y compris). – ce qui est corroboré par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, pour qui « de plus en plus d’adolescents regardent des pornos », pour certains de façon hebdomadaire, si ce n’est quotidienne.

Tout en précisant, par ailleurs que les magistrats, policiers et experts psychiatres constatent que « dans l’immense majorité des situations d’agressions sexuelles qu’ils ont à traiter, les garçons adolescents ont eu l’habitude de visionner des images ou des films de ce genre et que le scénario de l’agression en est directement inspiré ».

L'idée de cette pétition est donc que tout accès à du contenu pornographique n’est autorisé que moyennant finance (le montant importe peu, puisque l’objectif est en réalité de constituer une barrière à l’entrée, quels que soient les canaux de diffusion).

Pour ce faire le parlement pourrait, solution parmi d'autres, légiférer sur la pénalisation de la diffusion à titre gratuit de ce genre de contenus (au moyen, par exemple, d'une modification de l’article 227-24 du code pénal). 

Alors protégeons nos enfants ! Protégeons les femmes de notre vie ! Signez la pétition !