Les parents d'élèves FCPE du collège Les Chenevreux ont besoin de votre appui pour sauver et améliorer encore, les conditions d’enseignement pour vos enfants.
La Dotation Horaire Globale, ou DHG, représente le nombre total d'heures d'enseignement allouées au collège chaque année par l’Inspection Académique. Elle s’exprime par un volume d’heures par semaine. Le chef d’établissement à la charge de répartir cette DHG en fonction des contraintes propres à son établissement : matières enseignées, effectifs par classe d’âge, par niveau, besoins en termes de soutien, dynamisme de l’équipe pédagogique, projets spécifiques, etc.
Moins il y a d'heures, plus les conditions d'enseignement et la qualité des apprentissages se dégradent :
- une augmentation du nombre d'élèves par classe (jusqu’à 30,8 dans certaines classes en incluant les élèves d’ULIS)
- suppression d'une classe (22 cette année, 21 prévues l’an prochain)
- impossibilité pour les enseignants d'innover (plus de travail en demi-groupe, de projets spécifiques) et de soutenir les élèves en difficulté
- diminution des cours en demi-groupes
- mise en danger des postes de professeurs.
L'Inspection d'Académie procède depuis plusieurs années à une logique exclusivement comptable pour appliquer à l'éducation une politique de rigueur, comme si l'école de la République pouvait être traitée avec la froideur et l'indifférence de n'importe quel service fiscal. Or nos enfants ne sont pas des produits : ils ont plus que jamais besoin d'être éduqués, d'apprendre, de s'épanouir, d'être autonomes.
Cette diminution de la DHG n'a pas de fondements sociaux. En effet les critères permettant d'évaluer, au sein de l'établissement, la difficulté sociale doivent être revus pour refléter la réalité. Nous demandons la révision de la typologie 5 de l’établissement.
De plus, on constate en comparant les DHG des autres établissements de même typologie de l'académie, que le collège Les Chenevreux fait partie des établissements les plus touchés par ces réductions.
La DHG prévue pour notre établissement ne semble être donc ni en adéquation avec les réalités démographiques et sociales de notre établissement, ni conforme aux exigences pédagogiques du socle commun. Elle constitue aussi une mauvaise nouvelle pour une communauté éducative qui a toujours su, jusqu'à aujourd'hui, s'adapter à de nouvelles exigences et susciter des projets pédagogiques variés, et ce dans l'intérêt des élèves.
Nous demandons la ré évaluation de la DHG pour la rentrée.
C'est pourquoi, nous vous demandons, M. l'Inspecteur d'Académie, M. le Ministre de l'éducation Nationale de ré-examiner notre situation.
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