Mobilisation pour demander l'annulation des fermetures de classes prévues sur Vincennes. En ligne de mire, les écoles maternelles dont une classe en moins sur Clément Vienot.
Vouloir faire l'économie d'un salaire d'un enseignant à l'année et détériorer les conditions d'accueil et d'apprentissage de nos enfants... est-ce bien cela que l'on demande à notre Éducation Nationale ?
Comment entreprendre de simples activités d’éveil ou envisager de nouvelles méthodes d'apprentissage si l'on accepte des classes de maternelles avec + de 30 enfants !
Basée sur des tendances démographiques à la baisse, l'inspection d’académie souhaite fermer 2 classes de maternelle sur notre ville. Elle accepte ouvertement le fait d’avoir à la rentrée prochaine des classes de maternelle à 31 enfants là où les conditions normales seraient de 26 enfants. 1 enseignant face à 31 enfants pour les accueillir, les écouter, les accompagner, les faire grandir, les faire s'interroger, les éveiller, les faire progresser, les faire communiquer, favoriser l’interaction... comment y croire ! Même avec l’aide d’une ATSEM, au-delà de 26 enfants, le risque de passer en mode « garderie » est quotidien.
Je vous propose donc de nous mobiliser en signant et faisant suivre cette pétition aux autres parents (et futurs parents) de l’école pour conserver nos classes et préserver des conditions d'accueil et d'apprentissage déjà fortement perturbées par le plan Vigipirate.
Les risques sont clairs :
- Classe surchargée avec une trentaine d'enfants par classe ;
- Moins d'encadrement présent proportionnellement au sein de l'école sur le temps scolaire et périscolaire ;
- Locaux inadaptés: les classes ont des capacités d'accueil d’un maximum de 28 enfants ;
- Dégradation de l'accueil avec un enseignant de moins dans l'école (avec vigipirate c'est impossible de surveiller l'entrée, la cour et les classes de petites sections) ;
- Diminution des activités pédagogiques, sportives et culturelles ;
- Passage possible de 2 à 3 niveaux par classe ;
- Réduction du temps individualisé ;
- Réduction du temps consacré aux élèves en difficulté ;
- Capacité d'accueil des familles réduites.
Des décisions intermédiaires peuvent permettre de lever le risque, mais il faut se mobiliser jusqu’à la confirmation des effectifs de rentrée qui seront connus en juin.
Merci pour votre mobilisation
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