Nous, élèves et enfants de cette société, lançons un cri d’alerte.
Trop d’entre nous vont mal. Vraiment mal. Une étude récente parle de 55 % de jeunes en souffrance psychologique. Et pourtant, dans les collèges, les lycées, les internats, nous avons souvent l’impression d’être livrés à nous-mêmes. Ni les professeurs, ni les surveillants, ni même les adultes du système éducatif ne nous écoutent réellement.
On nous dit : "Travaille bien", "Fais de ton mieux", "Tu verras, ça paiera".
Mais que faire quand on travaille, qu’on fait tout bien, et qu’on n’y arrive quand même pas ?
Quand la réussite ne vient pas, malgré tous nos efforts ?
Quand on sourit devant tout le monde, mais qu’on est envahi par nos pensées, nos peurs, nos angoisses dès qu’on est seul ?
Et ce qui nous fait encore plus de mal, c’est de voir que les journalistes, les psychologues, les experts parlent à notre place, dans les médias ou à la télévision.
Ils commentent ce que nous vivons, sans être dans nos têtes, sans vivre ce qu’on vit au quotidien.
Ils réduisent notre mal-être aux réseaux sociaux, aux téléphones ou à de "petits stress de l’adolescence", alors que ce qu’on traverse est bien plus profond.
C’est une société trop dure, qui oublie ceux qui n’ont pas de succès, ceux qui doutent, ceux qui souffrent, ceux qui ont juste besoin d’être entendus.
Et ce que les adultes ne comprennent pas, c’est que quand on n’est pas écoutés, pas compris, pas soutenus, certains finissent par exploser : crises, violences, agressions, automutilations, ou attaques comme celles qu’on voit dans les journaux.
C’est dur à entendre, mais les drames continueront si rien ne change.
Quand une société n’écoute pas sa jeunesse, elle la pousse à bout.
On ne veut pas seulement être aidés.
On veut aussi aider les autres.
On veut transmettre notre savoir, notre expérience, nos blessures et nos forces.
On veut créer des liens entre nous, pas être divisés, comparés, jugés ou enfermés dans des cases.
On veut apprendre à aller mieux ensemble, pas seuls face à un monde qui ne nous tend pas la main.
Des lieux d’écoute sûrs, réguliers, respectueux.
Des adultes vraiment formés, qui nous laissent la parole sans parler à notre place.
La reconnaissance officielle de la souffrance psychologique des jeunes comme une urgence nationale.
Des projets entre élèves pour se soutenir, se comprendre et grandir ensemble, avec bienveillance.
La fin des discours simplistes, des généralités et des analyses qui ne nous représentent pas.
Nous ne voulons plus être les invisibles.
Nous ne voulons plus être réduits au silence, à l’angoisse ou à la honte.
Signez cette pétition pour que les enfants et adolescents en détresse soient enfin vus, écoutés, et respectés.
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