L’ADDEPF demande la création immédiate d’une commission nationale de réparation pour les enfants placés ayant été victimes de maltraitance dans les institutions.
Elle demande également de mettre en œuvre les préconisations formulées par le Conseil de l’Europe à l’attention des États membres dans sa résolution de 2024 sur le sujet.
Suite au rapport accablant de la commission d’enquête parlementaire sur les manquements de nos politiques publiques en matière de protection de l'enfance en France, l’ADDEPF se mobilise afin de faire valoir une prise de conscience de notre société et demande immédiatement la création de groupes de travail interministériels, départementaux et associatifs dédiés à l'application des 92 recommandations du rapport.
« Toute la société doit participer au changement pour renverser le paradigme, placer enfin les besoins de l’enfant au cœur du système, en mobilisant l’ensemble des acteurs publics autour d’une politique ambitieuse, cohérente et humaine. »
400 000, 38 milliards, 20 ans.
400 000 : c’est le nombre d’enfants en danger qui sont confiés à notre République au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE).
38 milliards d’euros : c’est ce que nous coûte indirectement chaque année la prise en charge des psychotraumatismes subis dans l’enfance.
20 ans : c’est l’espérance de vie en moins pour les jeunes pris en charge par l’ASE par rapport au reste de la population.
La réforme de la protection de l’enfance est un enjeu de santé publique qui impacte le devenir de centaines de milliers d'enfants. Chacun doit se sentir concerné : il faut passer à l'action maintenant.
L'ADDEPF demande de signer, partager et faire valoir cette pétition pour qu’aucun enfant ne soit oublié dans notre pays.
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