Madame la Présidente,
Nous sommes des parents montéchois qui avons eu la très désagréable surprise de découvrir que l’accès aux transports pour le collège ou le lycée de leur enfant leur était refusé, sous prétexte que leur domicile était situé à moins de 3km de l’établissement.
Cette décision nous paraît incompréhensible, et surtout irréalisable pour le moment, et nous espérons que vous vous voudrez bien nous aider à faire en sorte que la prochaine rentrée scolaire ne soit pas une difficulté de plus pour nos enfants qui ont déjà connu un premier semestre 2020 bien difficile, notamment en ce qui concerne l’accès à l’instruction.
Voici nos arguments :
Un premier courrier de vos services (cf pièce jointe, courrier non daté reçu par mail par certains usagers le 22 juin dernier) nous informait que la commune de Montech avait eu 3 ans pour réaliser des aménagements facilitant l’accès à l’établissement par des moyens de transport dits ‘doux’.
Il vous faut savoir (et Monsieur le Maire de Montech vous a écrit à ce sujet) que ces aménagements n’existent pas !
Par ailleurs tous les enfants ne disposent pas d’un vélo, certains ne savent même pas en faire.
Enfin il est évident que cette suppression du transport scolaire pour bon nombre d’enfants montéchois va encore accroitre les inégalités sociales face à l’école et ira à l’encontre de ce que prônent aujourd’hui nos dirigeants après ce début d’année 2020 agité : un retour à l’école pour tous, notamment des élèves décrocheurs. Les élèves à 2 ou 3km du collège, par temps de pluie, la nuit l’hiver… beaucoup préfèreront rester à la maison qu’affronter les intempéries. L’absentéïsme va fortement augmenter dans ces établissements. Nous ne pouvons pas l’accepter.
Madame le Présidente de Région, au vu de tous ces arguments, nous vous demandons de travailler avec le service régional des Mobilités du Tarn et Garonne pour suspendre la décision d’arrêt des transports pour nos enfants tant que les aménagements nécessaires n’auront pas été faits pas la commune de Montech.
Nous vous demandons aussi de réfléchir à plus long terme à cette règle des 3 km qui nous semble discriminante et inadaptée aux réalités locales et climatiques.