Vous tenez à votre vie privée ? Nous aussi !

Chers résidents de "Pause en Ville",

Avez-vous signé pour figurer dans une émission de téléréalité ou pour habiter un logement dans une résidence tranquille et respectueuse de la vie privée ?

Il est important de vous informer qu’en l’état actuel, vos faits et gestes dans les parties communes filmées sont scrutés par Madame BRISSAUD, présidente du Conseil Syndical.

Pourtant, l'accès aux images de vidéosurveillance dans une résidence est strictement encadré par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et le Code de la sécurité intérieure. Ces textes garantissent à chacun le droit au respect de sa vie privée et limitent l’usage de la vidéosurveillance à des finalités précises, comme la sécurité des biens et des personnes — pas la surveillance du quotidien des résidents.

Nous dénonçons plusieurs abus répétés :

• Contrôle des allées et venues dans le parking et les couloirs via les caméras, sans justification ni autorisation formelle ;
  
• Surveillance du tri des déchets par consultation régulière des images, sans délégation du syndic ;
  
• Injonctions injustifiées, remarques intrusives ou comportements assimilables à du harcèlement ;
  
• Installation de caméras orientées vers des logements ou parties privées autres que le sien ;
  
• Interventions abusives ou intrusives dans la sélection des locataires ou les relations de voisinage.
  

Nous rappelons que les membres du conseil syndical n'ont pas de pouvoir d'accès libre aux images, sauf délégation précise votée en assemblée générale. Aucun résident ne peut se substituer au syndic ou utiliser la vidéosurveillance à des fins personnelles ou de contrôle social.

Par cette pétition, nous demandons :

1. L’arrêt immédiat de tout accès non autorisé aux images de vidéosurveillance,
   
2. Le rappel formel des règles de respect de la vie privée en résidence,
   
3. La mise en place de mesures concrètes pour encadrer strictement l’usage des caméras,
   
4. Et surtout, la révocation immédiate de Mme BRISSAUD de ses fonctions de présidente du Conseil Syndical, en raison de comportements incompatibles avec cette responsabilité collective.
   

Ensemble, préservons notre tranquillité, notre sécurité, et notre droit fondamental à la vie privée.