« Nous vivions paisiblement (…), dans la forêt où je suis né il y a cinquante-cinq ans, raconte Kenchaya, un membre de la tribu des adivasis (populations tribales), dans le Karnataka, en Inde. Tout ce dont nous avions besoin s’y trouvait : les baies, les plantes, les fruits et le miel. »
Ça, c’était avant. Car depuis les années 70, ils sont condamnés à quitter leur village et à abandonner leur mode de vie. L’État, les industries du bois, de l’extraction minière et de l’énergie hydraulique ont accaparé leurs terres.
Sans terres, sans ressources, les Adivasis sont contraints de se soumettre à des exploitants agricoles dans des conditions de quasi esclavage : lourdes charges, pas d’eau potable, temps de travail insensé, peu de repos, salaire de misère, aucune protection contre les pesticides.
Face à ce drame, notre partenaire local Fedina protège les populations indigènes. Fedina fédère 33 syndicats chargés de défendre les ouvriers et les aide à rester ou à retourner sur leurs terres. Des titres de propriété ont pu être obtenu mais la bataille n’est pas encore gagnée.
En signant notre appel, vous dénoncez la situation inacceptable des populations indigènes en Inde et donnez plus de visibilité aux défenseurs de leurs droits.
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