En réaction à la tentative de coup d'Etat manquée le 15 juillet, 24 chaînes se sont vues retirer leur licence car il leur est reproché d'être proches du prédicateur Fethullah Gülen.
34 journalistes se sont aussi vus retirer leur carte de presse. Dans l'éducation l'exécutif turc a suspendu 15.200 fonctionnaires, et 1.577 doyens d'universités publiques ont reçu l'ordre de quitter leur fonction.
L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a affirmé dimanche avoir réuni des "preuves crédibles" de cas de tortures de détenus dans des centres de détention en Turquie après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet.
"Amnesty International dispose d'informations crédibles selon lesquelles la police turque à Ankara et Istanbul maintient des détenus dans des positions douloureuses pendant des périodes pouvant aller jusqu'à 48 heures", affirme l'ONG dans un communiqué évoquant également privations de nourriture, d'eau et de médicaments, injures, menaces et, "dans les cas les plus graves", coups, torture et viols.
Nicolas Krameyer, responsable du programme libertés à Amnesty International France, détaille au micro d'iTELE : "On a eu plusieurs cas de viol avéré, avec des bâtons ou d'autres engins pouvant servir de torture sexuelle". "Ce qu'il faut bien avoir en tête, poursuit-t-il, c'est que l'état d'urgence en Turquie - qui permet la prolongation de la garde-à-vue jusqu'à 30 jours sans voir son avocat ni sa famille - permet ce genre d'abus."
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L.V
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