Sauvons Tina : Urgence Sécurité et Préservation de Notre Environnement

Nous, résidents du Golf de Tina, des Hameaux du Golf, du Bahia et de la vallée de Tina, vous présentons cette pétition pour les raisons suivantes :

Depuis le 13 mai 2024, les abords des rues Max Frouin et des Accords de Matignon sont gravement endommagés. De nombreuses clairières apparaissent, les arbres sont abattus à coups de sabres, de tronçonneuses, voire avec des engins de terrassement lourds. Nous assistons impuissants à la destruction quotidienne de la forêt sèche, pourtant peuplée d’espèces endémiques, dans l’indifférence générale des autorités, et cela en toute impunité.

De nouvelles constructions illégales voient le jour, favorisant l’installation de nouveaux habitants. Ces zones de non-droit s’étendent, aggravant considérablement l’insécurité qui pèse sur nos foyers. Vols, incendies, jets de pierres et insultes sont désormais notre lot quotidien.
Par le passé, des efforts ont été déployés pour embellir les voies d’accès au Centre Culturel Jean-Marie Tjibaou et au Golf de Tina, avec la mise en place de plantations et d’éclairages. Une clôture avait été érigée pour protéger ces espaces, mais elle est désormais percée de trous, facilitant l’accès des squatters et des coupeurs de bois.

Tous ces efforts ont été réduits à néant par ces actes de vandalisme et d’occupation illégale.
Plus récemment, la multiplication des constructions d’habitats précaires surplombant la route, après le virage de la piste cyclable, ainsi que l’ouverture de nouveaux chemins d’accès, n’ont fait qu’amplifier l’insécurité, le risque d’accidents et le climat de peur qui règne dans la zone.

La route menant au Centre Culturel Jean-Marie Tjibaou, véritable joyau de l’Océanie, est aujourd’hui bordée de tôles, d’ordures, de carcasses de voitures et de décharges sauvages où des moteurs éventrés déversent leurs huiles dans le sol. À tout moment, ces épaves peuvent être placées sur la route pour bloquer la circulation.
Si rien n’est fait, le Centre Culturel se retrouvera encerclé d’un bidonville, au lieu de rester niché dans un écrin de verdure constitué de forêt endémique. Ce triste spectacle dénature l’image du pays aux yeux des visiteurs.

Face à cette déforestation sauvage, à l’installation illégale de cabanes et à l’augmentation de l’insécurité, nous demandons urgemment une intervention pour protéger ce site naturel, culturel, touristique et sportif, et garantir la sécurité de tous : riverains, touristes, cyclistes, promeneurs, golfeurs et citoyens.

N’oublions pas qu’une seule route permet d’accéder à et de sortir de Tina. Nous refusons d’être pris en otage, comme c’est déjà le cas pour les habitants du Mont-Dore et de Yaté.

La liberté de circulation est un droit fondamental, tout comme la sécurité de nos familles. Ces droits ne doivent pas être bafoués.