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Auteur(s) :
Nathalie
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Destinataire(s) :
Gouvernement français
La pétition
“La PMA ça n’a jamais été pour toutes”, voici le titre d’un article de BFM TV.
Un titre bien parlant qui met en avant des inégalités bien présentes et dont personne ne parle aujourd’hui (à part les personnes concernées).
Le 29 septembre 2021, c’est la date à laquelle la PMA pour toute a été adoptée en France. Une décision qui n’a pas fait l’unanimité et qui a suscité de nombreux débats qui restent d'actualité. Et ce, malgré l’application de cette loi.
En effet, selon de nombreux témoignages présents dans cet article, l’accès à la PMA peut s’avérer être un long (très long) chemin semé d'embûches pour certaines personnes.
Certaines femmes affirment avoir été victimes de questions intrusiveslors de leur demande de dossier. En effet, une de ces femmes explique qu’on lui a demandé le nombre et la durée de ses précédentes relations amoureuses. Quel est le rapport ? Demande-t-on ça à n’importe quel couple qui souhaite avoir un enfant ?
On l’a également interrogée sur la légitimité de son souhait à avoir des enfants. Imaginez-vous, plein de rêves en tête, vous souhaitez passer le cap, avoir un enfant, l'élever, le rendre heureux, vous êtes sur le point d’y arriver, mais un inconnu remet en cause votre décision.
Quoi de plus déstabilisant et dégradant pour une future maman ou un futur papa ? Une femme précise qu’on lui a demandé qui s’occuperait de l’enfant si elle était malade, ce à quoi elle a répondu que ses sœurs le feraient. “C’est tout ?” Lui a-t-on répondu.
Il est bien sûr normal qu’on pose des questions aux futurs parents. Seulement, voilà, comme je vous le disais le sujet fait encore débat aujourd’hui et de nombreux professionnels prennent des libertés allant à l’encontre de cette loi.
D’autres femmes se sont carrément vuesrefuser ce droit à cause de leur âge. Il faut savoir qu’il n’y a pas d’âge minimum, mais seulement un âge maximum fixé à 45 ans pour bénéficier de la PMA.
Une femme de 28 ans témoigne dans cet article qu’on lui a refusé ce droit, car elle était trop jeune et devait avoir 29 ans. Elle affirme : “Ce qui est encore plus étonnant, c'est qu'elle m'a dit que si j'avais été mariée, je n'aurais pas eu besoin d'attendre d'avoir 29 ans. Ça m'a vraiment énervée. Ce n'est pas normal que je ne puisse pas m'inscrire alors que j'en ai le droit.”
Ce que je dénonce aujourd’hui, ce sont donc toutes ces discriminations autour de l’accès à la PMA. Les médecins assurant cela se doivent d’être neutres, de respecter la loi sans y ajouter leurs convictions personnelles(de nombreuses autres personnes témoignent avoir reçu des propos homophobes durant leurs rendez-vous).
Cela doit cesser. Cette loi a été votée et il est temps de la respecter. Peu importe les convictions. Respectons les personnes qui souhaitent par-dessus tout avoir le bonheur d’élever leur enfant.
(La solution d'adopter un enfant peut se proposer, mais vous n'êtes pas sans savoir qu'il existe autant voir plus de difficultés pour pouvoir adopter.)
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