Parce que notre permis n’a que 12 points.

Madame, Monsieur le Député,


En tant qu’élu, vous me représentez au sein de l’assemblée nationale et votre mission, votre devoir est de porter haut les demandes de vos concitoyens. Chaque Française, chaque Français, fait reposer en vous, sa volonté de participer à la vie de la nation et ainsi, voir ses idées rapportées par votre intermédiaire au sein des instances législatives. En ces jours de crise avérée, vous vous devez de faire entendre la voix de vos électeurs.

Si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est en tant qu’usager de la route. En effet, force est de constater, que la politique de sécurité routière du gouvernement actuel, suit une dérive qui n’est plus acceptable alors que, depuis les années 70, grâce à l’évolution des infrastructures et à l’avancée de la technologie sur les véhicules, le nombre de tués sur les routes a été divisé par 10 et le comportement global des conducteurs n’a jamais été aussi responsable.

Sous prétexte de lutter contre une insécurité routière volontairement montée en épingle, le gouvernement stigmatise les usagers de la route, en les présentant tous comme des délinquants potentiels. Hormis quelques cas, nous constatons que l’immense majorité des conducteurs Français sont des citoyens respectables et respectueux du code de la route et de l’espace routier.

Quelle est la réalité des mesures gouvernementales prises au nom de la Sécurité routière : Épargner des vies ou faire du chiffre? La question me semble légitime et demande réponse.

L’automobile, les deux roues, les poids lourds, les autocars sont pour chacun d’entre nous un « outil de travail » indispensable et le permis de conduire est le passeport pour survivre dans la société actuelle. La peur, le stress occasionnés par la répression délirante et omniprésente que nous subissons, répression qui dépasse largement le cadre d’une réelle politique de Sécurité routière, n’est plus admissible et source de mécontentement grandissant.

Sur nos routes, la vitesse semble être l’unique danger retenu par le gouvernement depuis plusieurs années. N’y aurait il pas d’autres raisons « accidentogènes », beaucoup moins rentables certes, telles que l’alcool, les stupéfiants, la somnolence, la bêtise de quelques uns, etc.…

Le respect du code de la route, avertir des changements de direction, respect des signalisations, etc.…

Cibler et augmenter la prévention dès le plus jeune âge, et

Améliorer la formation des conducteurs pourrait également aider à sécuriser la route.

Les dispositifs d’aide à la conduite sont également des outils permettant d’accroitre la sécurité, pourquoi les dénigrer : L’usage de ces derniers permet une meilleure appréhension de la route par les usagers. Ils nous permettent d’être plus vigilants et plus attentifs à notre conduite, limitant le danger lié à la pose permanente, stressante et génératrice de fatigue, de nos yeux sur notre compteur de vitesse pour éviter un excès de vitesse qui souvent, quand il arrive, pour la plupart d’entre nous, est minime.

Combien de contraventions et de pertes de points pour des excès de vitesse inférieurs à 10 km/h ? Combien de permis de conduire retirés suite à répétitions d’infractions minimes laissant des familles dans le désarroi ?

Par votre intermédiaire Madame, Monsieur, je demande au gouvernement de Mr Fillon de tenir compte de ma requête et d’entendre ce cri de désespoir et de colère, qui est celui de tous les usagers de la route :



Je suis un Français, Citoye