Bonjour à toutes et à tous,
Malgré la protection de la MONUSCO que nous avons contribué à obtenir avec toutes nos actions, le Dr Denis Mukwege Prix Nobel De La Paix continue à être menacé de mort en raison de ses combats pour la Paix et la Justice, pour que cessent les viols et les massacres en #RDC, pour que cesse leur impunité, pour que les victimes obtiennent justice et réparations et que les bourreaux soient condamnés par la justice internationale comme le préconise le #RapportMapping de l'#ONU....
Rapport dont nous réclamons avec le Dr Denis Mukwege que les recommandations soient enfin appliquées par le Conseil de sécurité de l'ONU avec la mise en place d'un tribunal pénal international et de juridictions mixtes.
Il est donc essentiel que nous continuions à le soutenir en partageant et diffusant le plus possible notre pétition, ainsi que la lettre ouverte au Président de la République que j’ai écrite pour obtenir son soutien au Dr Denis Mukwege et son intervention auprès de l'ONU pour la mise en place d’une justice internationale comme le préconise le rapport Mapping : https://stopauxviolences.blogspot.com/2021/01/lettre-au-president-de-la-republique.html
Dans une interview accordée au journal britannique The Daily Telegraph, le prix Nobel de la paix 2018 dénonce le fait qu’il continue de recevoir des menaces “écrites et verbales”. Retranché dans son hôpital de Panzi, situé dans la ville de Bukavu (province du Sud-Kivu), à deux pas de la frontière rwandaise, ce gynécologue congolais surnommé “l’homme qui répare les femmes”, a confié que des hommes armés sortent la nuit, tirant des coups de feu non loin de chez lui, pour le ” traumatiser”.
Ces hommes armés, à en croire le prix Nobel de la paix, sont en effet des “gens qui font toutes les mauvaises choses” dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette sorte de confinement pour des raisons sécuritaires est, pour Denis Mukwege, similaire au fait de “vivre comme dans une prison”, a-t-il confié au quotidien anglais. “Les menaces sont écrites et verbales.
Il y a des moments où des hommes armés sortent de chez moi et tirent dans la nuit, juste pour nous traumatiser et créer la peur en nous”, a-t-il déclaré, avant de préciser : ” je ne peux pas vous dire qui exactement. Mais, ce que je sais, c’est que les gens qui font toutes les mauvaises choses dans ce domaine, sont ceux qui me menacent » (cf article : https://www.politico.cd/encontinu/2021/04/04/rdc-le-dr-denis-mukwege-toujours-sous-menaces-de-mort-des-hommes-armes.html/80861/fbclid=IwAR2hsr8kK6y654US1dG9kbtdgjKR1SATHfzQin_J2MPkwJBiHjMVTklc3H8)
Lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, Denis Mukwege a récemment déclaré que les violences sexuelles dans les conflits étaient désormais "une véritable pandémie" et que sans sanctions et sans justice pour les victimes, ces actes horribles ne cesseraient pas. "nous sommes encore loin de pouvoir tracer une ligne rouge contre l'utilisation du viol et des violences sexuelles comme stratégie de domination guerrière et de terreur."
Pour lui, cette "ligne rouge" devait se traduire par "des listes noires assorties de sanctions économiques, financières et politiques, ainsi que par des poursuites judiciaires contre les auteurs et les instigateurs de ces crimes odieux." Selon lui, des progrès ont été réalisés en matière de droit international, et le plus grand défi est de transformer les paroles en actions, et les résolutions du Conseil de sécurité en résultats. La responsabilité et la justice "sont les meilleurs outils de prévention", a-t-il déclaré.
Pramila Patten, représentante spéciale des Nations unies pour les violences sexuelles liées aux conflits : "Chacun de ces cas réclame justice", a déclaré Pramilla Patten. _"Il est temps d'écrire un nouveau contrat social dans lequel aucun dirigeant militaire ou politique n'est au-dessus de la loi, et où aucune femme ou fille n'est sous le coup de sa protection."
Selon elle, le dernier rapport de l'ONU fait état de "plus de 2 500 cas vérifiés par l'ONU de violences sexuelles liées à des conflits et commises au cours de l'année 2020", notamment en RDC, en République centrafricaine, en Libye et dans la région occidentale du Darfour, au Soudan du Sud. (Cf article https://fr.africanews.com/2021/04/16/les-violences-sexuelles-sont-une-pandemie-selon-le-dr-denis-mukwege/)
Au nom de Denis Mukwege, je vous remercie infiniment de votre soutien et votre engagement, avec toutes mes amitiés, Le 18 avril 2021 Dre Muriel Salmona Psychiatre, présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie Membre du conseil scientifique de la chaire internationale « Mukwege »
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