Libératon de l'écrivain Boualem Sansal

Le romancier et essayiste franco-algérien Boualem Sansal, lauréat du grand prix du roman de l'Académie française, n’a plus donné de nouvelles à ses proches depuis son arrivée à Alger ce samedi 16 novembre 2024.

Sans indiquer de prétexte, l’Algérie a confirmé avoir embastillé cet écrivain, amoureux prolifique de la langue Française.

Lorsqu’il est en visite en Algérie, Boualem Sansal prend soin de se taire dans les médias algériens comme le confirme son ami Mohamed SIFAOUI, pris pour cible également dans la missive du gouvernement Algérien.

Nous signataires de cette pétition, tenons à exprimer notre soutien aux écrivains et aux journalistes qui séjournent dans ce pays, face aux gouvernements de cet état, toujours plus répressifs au fils des ans.

Néanmoins, comme l’a rappelé LFI au sujet de cette arrestation, l’Algérie est un état souverain.  Son président, Monsieur TEBBOUNE, vient d’ailleurs d’y être réélu avec plus de 84% des votes exprimés officiellement.

La France est un état souverain également. Si « Egalité » rayonne sur les frontons de nos mairies, en réalité il se trouve que nous traitons l’Algérie différemment des autres pays, du fait d’un traité signé il y a plus de cinquante ans. Sans doute la proximité de l’indépendance du pays nécessitait, à l’époque, la mise en place d’un lien particulier résiduel, dans l’intérêt du pays, en traitant ainsi, de fait, moins bien les autres pays amis de la France.

Ce qu’est devenu l’Algérie aujourd’hui, pays complétement corrompu, antisémite,  captivant les richesses nationales entre quelques mains, n’a plus rien à voir avec la configuration du siècle dernier. Mr TEBBOUNE est allé jusqu’ baiser les pieds de Monsieur POUTINE, le qualifiant d’ «ami de l’humanité» alors qu’il venait d’être fraichement inculpé par la CPI concernant la déportation de 19500 enfants ukrainiens. 

Comment continuer à privilégier cet état qui a pris pour cible la France dans son hymne national, par rapport à nos autres pays amis ? N’est ‘il pas temps de couper le cordon ombilical et de laisser toute son autonomie à ce grand pays plein de potentiel ?

Si par extraordinaire, Boualem Sansal n’avait pas recouvré sa liberté sous un mois, soit avant le 15 décembre 2024 au soir, nous, signataire de cette pétition, demandons au gouvernement Français l’abrogation, ad nutum, de l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968.