Cette pétition vise exclusivement à demander l’exécution pleine et entière des décisions et principes qui protègent les élèves, en particulier lorsqu’un mineur rencontre des difficultés de santé psychique consécutives à des événements conflictogènes. Elle s’inscrit dans un esprit de neutralité, de respect des personnes et de prudence juridique. Les tiers ne sont pas nommés, la présomption d’innocence est rappelée.
Depuis l’hiver 2024, la trajectoire scolaire d’Oliver, délégué du conseil de vie lycéenne du lycée Pierre‑de‑Coubertin (Calais), s’est infléchie dans une succession d’événements dont l’enchaînement a profondément affecté sa santé et sa scolarité. Tout commence le 6 décembre 2024 par une altercation sur la voie publique, loin des grilles du lycée. De l’autre côté d’une avenue, la plaignante aperçoit Oliver ; des insultes fusent. Oliver, excédé, réplique. La plaignante traverse alors l’avenue, s’approche à courte distance, rappelle que « nous ne sommes pas au lycée », profère qu’elle pourrait « mettre une patate », qu’Oliver serait « dead », et lève le bras gauche dans sa direction. Se sentant menacé, Oliver accomplit un geste de protection : il repousse. Chute, stupéfaction, puis reflux vers un lieu jugé sûr : le hall d’un immeuble. Quelques instants plus tard, la plaignante se relève, revient vers l’entrée et frappe la porte une ou plusieurs fois, selon Oliver.
Le lendemain, la plaignante dépose plainte et évoque une fracture. Compte tenu de son comportement postérieur à la bousculade, l’origine exacte de la lésion interroge : l’hypothèse d’un traumatisme lors des coups portés à la porte ne peut être écartée. Souligner cette incertitude ne revient pas à accuser, mais à rappeler que les faits méritent une appréciation complète, respectueuse du contradictoire.
Le 9 décembre 2024, un courriel du lycée Pierre‑de‑Coubertin est reçu : appel au contradictoire et mesure conservatoire d’interdiction d’accès jusqu’au conseil de discipline figurent dans le même message. Cette simultanéité questionne : si l’échange contradictoire doit précéder la décision, comment garantir qu’il soit plein et effectif si la comparution semble déjà arrêtée ?
Le 10 décembre, l’ENT (PRONOTE) indique qu’Oliver ne figure plus en mesure conservatoire à compter du 12 décembre 8h. Il en déduit qu’il peut reprendre son travail scolaire. Le 12, un enseignant lui affirme pourtant que la mesure est toujours en vigueur. Oliver montre l’emploi du temps actualisé. Dirigé vers la vie scolaire, il patiente en salle de travail. Deux heures s’écoulent, sans nouvelles. Il prévient ses parents et quitte l’établissement.
Le 14 décembre 2024, Oliver dépose plainte à son tour. Le 20 décembre, une camarade l’informe qu’un conseil de discipline s’est tenu la veille ; la sanction la plus haute a été décidée : exclusion définitive sans sursis. Saisie immédiatement, l’administration accepte de reconvoquer un nouveau conseil.
Le 10 janvier 2025, ce second conseil se réunit. Les témoins à décharge ne sont pas convoqués. Il est invoqué que cette omission heurte les articles D.511‑31 et D.511‑39 du Code de l’éducation et peut contrevenir à l’article 6 CEDH sur les garanties du procès équitable. La sanction est maintenue, à l’unanimité : exclusion définitive sans sursis.
S’ensuite une affectation au lycée Léonard‑de‑Vinci (Calais), fin janvier 2025. Oliver et sa mère appellent à de multiples reprises. À plusieurs occasions, un rappel est promis puis différé. Le temps s’étire, le lien scolaire se distend.
Le 2 avril 2025, la commission académique d’appel se tient au rectorat de Lille. Un témoin favorable à Oliver est convoqué la veille ; les autres ne sont pas appelés. Là encore, le défaut d’audition est souligné. Oliver réitère que, malgré plusieurs prises de contact, l’établissement d’affectation n’a pas rappelé pour finaliser l’inscription.
Le 19 avril 2025, une réunion se tient finalement au lycée Léonard‑de‑Vinci. Le 24 avril, Oliver reprend les cours. Mais les mois ont laissé des traces. Dans les couloirs, flotte le souvenir d’un ancien épisode : au centre scolaire privé Saint‑Pierre (Calais), des années plus tôt, le compte ENT d’Oliver aurait été usurpé pour attenter à sa réputation, objet d’une plainte avec constitution de partie civile. Comme le lycée Léonard‑de‑Vinci accueille nombre d’anciens de ce centre, Oliver s’y sent étiqueté, assigné à la figure du « pirate de Saint‑Pierre ».
Pourtant, une perspective s’ouvre. Le 13 mai 2025, Oliver est admis en capacité de droit à Paris‑1 Panthéon‑Sorbonne. Les cours, regroupés le samedi, s’accordent avec une reprise prudente. Mais le 20 mai, éprouvé par une tension devenue quotidienne, il entame une grève de la faim.
Le 22 mai 2025, un incident en cours relatif au dossier Saint‑Pierre l’amène à écrire à la CPE via l’ENT. Il y décrit la situation, signale le risque d’un « débordement humain non intentionnel » et insiste sur l’effort consenti pour garder son sang‑froid. Ces mots, ultérieurement, seront débattus.
Le 24 mai 2025, le médecin certifie que l’état de santé d’Oliver justifie 30 jours d’absence scolaire. Le 2 juin 2025, la Rectrice annule la sanction d’exclusion prononcée par Pierre‑de‑Coubertin ; néanmoins, l’affectation à Léonard‑de‑Vinci est maintenue. Le 3 juin, le un médecin atteste une anxiété majeure et contre‑indique toute mesure de contrainte importante.
Le 5 juin 2025, Oliver est convoqué au commissariat de Calais sans connaître à l’avance la nature précise des faits reprochés. Garde à vue dès 9h, assistance de son conseil, demande de médecin ; il est finalement déféré au parquet de Boulogne‑sur‑Mer, menotté, transporté en fourgon cellulaire. Devant la vice‑procureure, il est reproché à Oliver d’avoir, le 22 mai 2025, menacé de mort par écrit. Oliver conteste cette qualification, soutenant que ses phrases, replacées dans le registre du signalement, ne pérennisent ni violence, ni intimidation, mais alertent sur un conflit déjà ancien et pesant.
Le 17 juin 2025, le médecin constate un état anxio‑dépressif aggravé, une instabilité majeure, et considère les études ou examens difficiles, voire impossibles, à court terme. Il recommande une réintégration dans un lieu connu pour normaliser la situation et exclut la tenue d’examens avant septembre. Le même jour, une psychologue écrit qu’il est devenu urgent de réintégrer Oliver à Pierre‑de‑Coubertin : elle décrit des réminiscences, une hypervigilance, une tendance à l’évitement du lycée Léonard‑de‑Vinci proche du lieu de l’agression alléguée et anticipe une prise en charge EMDR.
Le 24 juin 2025, l’expertise psychologique réalisée par une experte psychologue, experte près la cour d’appel de Douai et la cour administrative d’appel, corrobore ces constats : trouble de stress post‑traumatique compatible avec les événements, pas d’état antérieur connu, hypervigilance, réminiscences, évitement, retrait scolaire et exclusion ayant aggravé la symptomatologie. Conclusion : la réintégration à Pierre‑de‑Coubertin constitue une urgence thérapeutique ; tout autre environnement, perçu comme punitif, serait déconseillé.
Les 8 et 9 juillet 2025, l’expertise et les pièces médicales sont transmises aux services académiques et au service médical scolaire. Le dossier est désormais complet : sur le plan juridique, la sanction annulée doit produire ses effets ; sur le plan médical, la réintégration est préconisée ; sur le plan éducatif, des aménagements raisonnables existent et peuvent être mis en œuvre sans stigmatisation.
De cette chronologie précise se dégage une exigence claire : réintégrer Oliver au lycée Pierre‑de‑Coubertin (Calais), sécuriser son accueil, accompagner sa reprise et l’intérêt supérieur de l’enfant. C’est le sens de notre demande.
En signant, nous demandons la réintégration immédiate d’Oliver au lycée Pierre‑de‑Coubertin, avec aménagements et accompagnement adaptés, conformément à l’annulation de la sanction et aux recommandations médicales et expertales. Nous demandons également que soit pleinement respecté le contradictoire, dans l’esprit de l’article 6 CEDH, et pris en compte l’intérêt supérieur de l’enfant (CIDE, art. 3).
Cette pétition met‑elle en cause des personnes nommément ? Non. Elle n’identifie aucun élève tiers, ne juge pas pénalement et se limite à demander des mesures administratives et éducatives protectrices.
Pourquoi demander la réintégration à Coubertin ? Parce que la sanction a été annulée (02/06/2025) et que l’expertise parle d’urgence thérapeutique liée à un cadre connu et rassurant.
Merci à toutes et à tous. En espérant que cette pétition aidera Oliver a faire valoir ses droits.
N'hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux (Tiktok et Instagram) : @justicepouroliver
Nous pouvons également vous conseiller en cas de litige similaire.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.