La France doit accueillir Khaled et sa famille qui veulent quitter Gaza !
Pétition
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Pétition soutenue par un Super contributeur
Auteur(s) :
Le Printemps du CARE
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Destinataire(s) :
Stéphane Séjourné, Ministre des Affaires Étrangères
La pétition
Mise à jour
La France doit accueillir Khaled et sa famille. Les gouvernements occidentauxchoisissent de laisser mourir le peuple Palestinien.
Si chaque État décidait au moins de secourir celles et ceux avec lesquel.les il a des liens, ça serait un bon début.
C'est pourquoi nous lançons un appel pour notre ami Khaled Elhammami, un Palestinien qui travaille pour une ONG française depuis près de 20 ans, pour ses collègues et pour toutes les personnes qui comptent sur ces liens forts pour rester en vie.
Pour qu’elles ne perdent pas espoir et ne se sentent plus abandonnées.
Khaled, ses enfants, sa famille, ses collègues doivent être sauvés ! En signant cette pétition, vous nous aidez à visibiliser leur situation.
Depuis le 10 octobre 2023, notre collectif est en contact quotidien avec Khaled. Le 23 octobre dernier, il a dû se résoudre à quitter son appartement de Gaza ville (détruit depuis par l’armée israélienne) pour se réfugier à Rafah où il se trouve toujours à ce jour, comme 1,5 million de personnes déplacées internes.
Khaled nous fait part jour après jour de la situation dans la Bande de Gaza. Nous relayons ses témoignages, son vécu fluctuant au fil de l'évolution du conflit. (1)
Animé d'un profond altruisme, avec ses faibles moyens Khaled poursuit avec persévérance ses efforts pour aider ses collègues, à titre personnel ou dans leurs missions au sein des lieux de soins médicaux et psychiques.
Khaled est aujourd'hui résolu à quitter Gaza avec sa famille afin de pouvoir rester en vie car, comme il le dit, "Il n'y a plus de vie possible à Gaza". Mais, pour quitter Gaza par la porte de Rafah, et donc par l'Egypte, en plus d'une très importante somme d'argent, il faut un visa pour sortir immédiatement d'Egypte, c'est-à-dire un visa pour un pays tiers.
Nous ne sommes pas juristes, nous demandons simplement qu'une solution soit trouvée par les personnes compétentes.
Le Ministère des affaires étrangères français ne doit pas fermer les yeux sur les drames qui se déroulent à Gaza.
Décider de lui accorder refuge honorerait la France, comme le précise une députée qui se mobilise à nos côtés pour favoriser l’accueil de Khaled sur notre territoire.
Nous limiter à une demande ciblée sur notre ami est un déchirement. Les autres travailleurs humanitaires Palestiniens subissent également la même situation que Khaled. Accueillir ces personnes et leurs proches relève d’un devoir d’humanité, éthique. Pour ne pas se faire complice du projet génocidaire d'Israël en Palestine, le gouvernement français peut, doit, de toute urgence accueillir massivement les réfugié.e.s de Gaza, le temps qu’ils et elles se reposent de cette horreur, avec le projet de les aider à revenir et reconstruire Gaza.
En signant cette pétition, vous nous aidez à visibiliser leur situation.
Pour en savoir un peu plus sur notre ami.
Khaled Elhammami est né en Roumanie en 1978, il est directeur administratif chez Médecins Du Monde en Palestine, depuis 19 ans. Les liens de Khaled avec la France ne se limitent pas seulement au travail, il a vécu à Grenoble, entre 1998 et 2004 où il était parfaitement intégré. C'est grâce aux liens tissés à cette époque que nous sommes entrés en contact avec lui 20 ans plus tard.
Il est actuellement toujours réfugié au sud de Gaza, à Rafah, avec sa famille. Sa mère, perdue dans la confusion qui accompagne parfois l’âge. Son épouse, qui attend de pouvoir reprendre des soins psychiques et n'a plus de médicaments. Leurs 4 enfants âgés de 7 à 17 ans. Un de ses fils est handicapé suite à un grave accident survenu durant la guerre de 2008 ; un autre devait passer son bac en 2024.
Deux événements semblent marquer particulièrement son histoire : Récemment, en mai 2021, depuis le balcon de l'appartement de son père à Gaza, au risque de sa vie, Khaled a filmé une série d'explosions de missiles extrêmement impressionnante (2). De cette vidéo, Khaled dit : "J'essaye à mon tour de partager la réalité et la violence de l'armée israélienne contre les endroits civils à Gaza.. Mon rôle de témoignage va s'arrêter à un moment donné... Car à cause de ma vidéo Israël m'a interdit de rentrer en Israël."
En 2006, il a été victime de kidnapping avec deux femmes Françaises (3), Il nous dit : "Ce que j'ai vécu ce n''est pas un kidnapping normal car le but c'était les deux Françaises, j'ai fait de mon mieux pour coller à eux pour qu'il n'arrive aucun mal aux deux collègues françaises..." Depuis le mois d'octobre, nous voyons Khaled se démener pour trouver des abris, des couvertures, de la farine, pour les apporter à ses amis plus au nord. Nous suivons le prix de la farine et de l'essence, les quantités d'eau disponibles et les bombardements. Nous avons appris malgré nous le bruit des drones, de l'artillerie et des mitrailleuses lourdes. Nous sursautons en écoutant ses audios nocturnes, les missiles siffler et exploser, et ses enfants qui halètent dans ces nuits effrayantes.
Nous cherchons par n'importe quel moyen à aider Khaled à sauver sa vie et celle de sa famille. Aidez-nous.
En signant cette pétition, vous nous aidez à visibiliser leur situation.
Pour rappel :
Depuis la riposte israélienne engagée le 8 octobre 2023, la situation humanitaire dans la Bande de Gaza devient chaque jour plus catastrophique. 2,2 millions de Palestinien·nes se trouvent piégé•es dans un territoire dévasté où aucun lieu n’est sûr, pas même les centres de soins que l’armée israélienne attaque les uns après les autres, au mépris du Droit International Humanitaire. (4) Au 5 mars 2024, près de 36 000 civils ont été tués, dont 66% de femmes et d’enfants, et 73 000 sont blessés. (5) En 4 mois, 5% de la population gazaouie a été tuée, blessée ou portée disparue. (6) La famine a tué 20 personnes et menace 2,2 des 2,4 millions d'habitants selon l'ONU. Les attaques incessantes de l’armée israélienne, notamment des zones qu’elle a préalablement identifiées comme "sûres", terrifient et épuisent la population. L'offensive menée à Rafah depuis le 12 février, alors que 70% de la population s'y est réfugiée sur ordre de Tsahal, alarme tous les professionnels de l'aide humanitaire. Le blocus quasi total de la Bande de Gaza prive les Gazaouis d’accès aux vivres et aux soins. Le système hospitalier s'est effondré, seuls quelques hôpitaux sont encore en état de fonctionnement mais font face à une sur-activité de 300%, alors que tous les moyens de prise en charge leur manquent. (7)
La décision de nombreux pays occidentaux de suspendre brutalement le financement de l’UNRWA fin janvier, alors que cette agence de l'ONU fournit les aides humanitaires dont dépendent absolument tous les Palestiniens, va engendrer une situation humanitaire cataclysmique inédite : une famine imminente et une mise à mort des blessés et malades sciemment organisées par certains et que d'autres refusent de regarder pensant ainsi ne pas y contribuer. La Cour Internationale de Justice a pourtant reconnu le 26 janvier dernier l’existence d’un risque génocidaire et sommé Israël de prendre des mesures immédiates pour permettre la fourniture de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza. (8)
La Bande de Gaza est dévastée. La Conférence des Nations Unies sur le Commerce Et le Développement (CNUCED) estime que "si l'opération militaire actuelle devait prendre fin immédiatement, que la reconstruction commençait tout de suite et que la tendance de 2007-2022 se maintenait avec un taux de croissance moyen de 0,4 %, il faudrait à Gaza jusqu'en 2092 rien que pour retrouver les niveaux de PIB de 2022". (9) Dans ce contexte catastrophique et de survie, les équipes humanitaires palestiniennes sur place, intervenant pour des ONG internationales, sont dans l’impossibilité de mener leurs missions. Au moins 175 travailleurs humanitaires ont été tués depuis le début de cette guerre (156 membres de l'UNRWA, 4 professionnels de Médecins Sans Frontières, 1 médecin de Médecins Du Monde et 14 membres du Palestinian Red Crescent). (10)
L'horreur se produit sous nos yeux, les alertes humanistes ne manquent pas mais les décisions sont celles de machines calculatricesqui placent les questions de vie, de mort, de paix après celles de rentabilité, de pouvoir et de domination (11).N'oublions pas les très nombreuses et nombreux autres Palestiniennes et Palestiniens souhaitant fuir la guerre qui devraient également pouvoir bénéficier du même accueil humanitaire, vital, tout en leur assurant la possibilité de pouvoir rejoindre leur pays à terme comme ils devraient en avoir le droit.
Ne laissons pas ceux qui ont oublié d'être humains, ni ceux qui ont oublié qu'ils ont pu compter sur certaines personnes qui hurlent à la mort espérant un juste contre-don, décider sans nous écouter. Poussons pour que Khaled et tous et toutes les autres trouvent refuge en France. Puisque nous sommes très nombreux et nombreuses à ne pas nous reconnaître dans les positions officielles, signons et diffusons un maximum !
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Il sont deux millions dans sa situation,les pays occidentaux doivent faire pression sur Israël ,la France accueille déjà beaucoup trop de mahométans,cela engendre de l'insécurité et représente un coût économique trop élevé alors que la dette du pays explose.Stop à toute forme d'immigration!
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Christiane - Le 11/03/2024 à 10:30:20
Oui en effet c'est ensemble que l'on peut faire bouger nos gouvernements
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