Contestation de l’inaction de la Belgique face à la situation à Gaza

"L’Histoire jugera notre silence".

Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Messieurs les Ministres,

Il y a des moments où l’Histoire ne laisse pas le temps aux hésitations. Gaza est en train de vivre l’un de ces moments. Les bombardements incessants, la famine organisée, la destruction méthodique d’hôpitaux, d’écoles et d’infrastructures vitales ne sont pas des “dommages collatéraux” : ce sont les éléments d’un génocide, diffusé en direct dans les médias.

Pendant que des enfants meurent de soif et que des familles sont décimées, la Belgique reste figée, attendant que “l’Europe décide”. Pendant ce temps, d’autres pays agissent déjà : embargo sur les armes, sanctions économiques, reconnaissance immédiate de l’État de Palestine.

Nous ne pouvons plus nous cacher derrière des “échanges de vues” ou des calculs diplomatiques frileux. Les arguments avancés par certains partis pour justifier l’inaction ne pas “froisser” un chef de gouvernement étranger, attendre une hypothétique avancée sur les otages sont devenus des prétextes creux. L’inaction, c’est la complicité.

Nous, signataires de cette pétition, demandons :

• La reconnaissance immédiate et officielle de l’État de Palestine.
  
• La suspension de toute coopération militaire avec Israël, y compris l’exportation de composants d’armes.
  
• L’arrêt des importations de produits issus des colonies illégales.
  
• Des sanctions diplomatiques et économiques contre les responsables politiques israéliens impliqués dans ces crimes.
  

Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre, Messieurs les ministres : chaque jour d’inaction est un jour de honte pour notre pays.

Dans quelques années, il ne suffira pas de dire “nous ne savions pas”. Nous savons. Nous voyons. Et nous avons le pouvoir d’agir.

Agissez maintenant.
Pas pour nous, pas pour votre carrière, mais pour ces vies humaines qui, aujourd’hui, dépendent aussi de votre courage politique.