Pétition
835
signatures
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Auteur :
Auteur(s) :
Garandel Hervé
Gare Roza
97139 Les Abymes
Guadeloupe / France
Destinataire(s) :
Banque Mondiale(BM) , Fonds Monetaire Internationale (FMI) ,Etat Francais et autres nations ou personnes créantieres
PÉTITION POUR L'ANNULATION DE LA DETTE EXTÉRIEURE D'HAÏTI ENVERS LA BANQUE MONDIALE , LE FOND MONÉTAIRE INTERNATIONAL , LES ÉTATS (LA FRANCE PARTICULIÈREMENT) ,ET AUTRES CREANTIERS COMME LES ORGANISMES PRIVES OU LES INSTITUTS FINANCIERS INTERNATIONAUX QUI NE SONT PAS SANS SAVOIR QUE LES DETTES ONT ÉTÉ CONTRACTES EN DÉPIT DES DROITS DE L'HOMME OU EN FAVEUR DE RÉGIME DICTARORIAUX QUI ONT ÉTÉ PRÉSENT EN HAÏTI
Pour comprendre la légitimité de cette pétition ( encore plus aujourd'hui suite au séisme du 12 janvier 2010 qui a touché Haîti)
lire l'article du Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) le 16 Janvier 2010 rédigé par Sophie Perchellet :
« L’une des plus grandes opérations d’aide de l’histoire » risque fort de ressembler à celle de l’après tsunami de 2004 sauf si un modèle de reconstruction radicalement différent est adopté. Mardi soir, Haïti a été partiellement détruite suite à un violent séisme de magnitude 7. Chacun y va de sa larme et les médias relayent les surenchères des aides financières que les généreux Etats vont apporter en nous abondant d’images apocalyptiques. On entend qu’il faut reconstruire Haïti, ce pays où la pauvreté et « la malédiction » s’abattent. Selon l’ONU, « c’est le pire désastre » que l’agence doit affronter. La zone de Leogane est la plus touchée avec 80 à 90% des bâtiments qui ont été endommagés. Cette zone compte entre 5.000 et 10.000 victimes sur le total des victimes estimées. Simon Schorno, porte-parole du CICR déclare « qu’aucun quartier n’a été épargné par les destructions. Les gens errent à la recherche de nourriture, d’aide. Beaucoup d’entre eux portent des masques pour se protéger de l’odeur des corps en décomposition. Il n’y a pas de tentes, pas de bâches en plastique, pas d’endroits où cuisiner et pas de toilettes ». Le chiffre de 1,2 millions de sans abris est avancé. René Préval, Président de la République a indiqué mercredi que les scènes dont il avait été témoin étaient « inimaginables ». L’ampleur du désastre et la détresse de la population stimulent la solidarité internationale qui suit heures par heures l’évolution de la situation.
Aujourd’hui donc, on s’intéresse à Haïti. Pourtant, de tous les commentaires, aucun ne va au-delà du terrible tremblement de terre. On nous rappelle précipitamment que c’est l’un des pays les plus pauvres de la planète mais sans nous en expliquer les causes. On nous laisse croire que la pauvreté et venue comme ça, que c’est un fait irrémédiable : « c’est la malédiction qui frappe ». Il est indiscutable que cette nouvelle catastrophe naturelle entraîne des dégâts matériels et humains tout autant considérables qu’imprévus. Une aide d’urgence est donc nécessaire et tout le monde est d’accord sur ce point. Pourtant, les Haïtiens n’ont pas attendu le séisme pour avoir de réelles difficultés à l’accès à l’alimentation, aux soins médicaux, aux infrastructures sanitaires, aux logements … S’il est un fait, c’est que la pauvreté et la misère dont les causes sont prévisibles, ne trouvent pas leurs sources dans ce tremblement de terre. Il faut reconstruire le pays parce que celui-ci a été dépossédé de ses moyens de d’abord se construire. Haïti n’est pas un pays libre ni même souverain. Ses choix de politique intérieure sont appliqués par un gouvernement qui exécute des ordres venus de l’extérieur du pays. Durant de longues décennies au XXe siècle, soit ce pays a connu des périodes d’instabilités politiques, soit il a appartenu aux créan