Je fais aujourd’hui face à une OQTF qui détruit tous mes efforts et mes rêves.
Étudiante en ressources humaines, orpheline de père, je me retrouve sans école, sans travail, sans ressources.
Je suis arrivée en France avec des objectifs clairs : poursuivre mes études, construire un avenir stable et contribuer positivement à la société.
Orpheline de père, j’ai grandi avec la conviction que le travail, le courage et l’éducation sont les seules clés pour s’en sortir dignement.
C’est avec cet espoir que j’ai quitté mon pays, portée par la confiance que j’avais en la France.
Depuis mon arrivée, j’ai toujours respecté les règles.
J’ai trouvé une école reconnue, une entreprise d’accueil pour mon alternance et j’ai travaillé dur pour avancer dans mon parcours en ressources humaines.
Avant cela, j’ai dû changer d’établissement, car ma première école n’était pas reconnue par France Compétences.
Ce changement, loin d’être un abandon, était un choix courageux pour rester en conformité avec le système français et obtenir un diplôme reconnu.
Pourtant, malgré mes efforts, la préfecture de Paris m’a notifié une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF).
Cette décision a tout bouleversé : du jour au lendemain, j’ai perdu le droit d’étudier, de travailler et d’avoir accès à mes droits les plus essentiels.
Je n’ai plus de ressources, plus de logement, alors que je dois subir des analyses médicales régulières pour des problèmes de santé importants.
Je traverse cette épreuve loin de mon père disparu, mais j’ai ici des attaches familiales : ma tante, dont le mari tombe souvent malade.
Ma vie se trouve ici, en France.
Je n’ai jamais causé le moindre trouble, jamais manqué à mes devoirs.
Je n’ai cherché qu’à étudier, m’intégrer et apporter quelque chose de positif à ce pays que je considère désormais comme le mien.
Aujourd’hui, je demande humblement à la Préfecture de Paris et au Ministère de l’Intérieur de reconsidérer cette décision injuste, afin de me permettre de terminer mes études et de vivre dignement aux côtés de ma famille.
Votre soutien peut redonner espoir à une jeune femme qui ne demande qu’à continuer à apprendre, aimer et contribuer.
Merci, du fond du cœur, pour chaque signature, chaque partage et chaque mot de soutien.
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