Luttons contre le harcèlement scolaire

Le harcèlement scolaire est à ce jour le plus grand fléau de l'éducation nationale, causant dépressions et suicides. Ce type de violence ne doit plus être acceptée.

En tant qu'ancienne victime de harcèlement scolaire, je sais à quel point les victimes souffrent et ont besoin d'une aide psychologique. Une grande partie des victimes sont isolées en raison d'une violence commise généralement par un groupe de jeunes contre un seul, souvent au sein d'une même classe de collège ou lycée.

Ce type de violence est d'autant plus dramatique que la définition est floue, cela peut aussi bien être des moqueries que des violences physiques ou des menaces. Les harceleurs ne réalisent pas le mal qu'ils font alors que les conséquences psychiques pour la victime peuvent ressembler aux conséquences d'un viol ou d'un bizutage. Les parents d'élèves et professeurs peinent souvent à détecter des phénomènes de harcèlement en raison des réactions des multiples réactions possibles des victimes. Les victimes dont les résultats scolaires baissent ou qui tentent de se suicider ont plus de chances d'être traitées, mais il existent aussi des réactions inverses, des résultats scolaires en augmentation parce que l’élève travaille plus pour ne plus penser à ce qui lui arrive, d'autres préfèrent ne pas parler et laisser faire.

Comment faire dans ce cas pour les aider?


Pour aider les victimes, il y a une solution essentielle : une meilleure formation des enseignants ainsi qu'une diminution des effectifs des classes pour permettre aux professeurs d'identifier ces cas de harcèlements grâce à une meilleure proximité avec les élèves. L'augmentation du nombre d'enseignants, promise et appliquée par François Hollande, va dans le bon sens mais une formation manque toujours. Les programmes de lutte contre le harcèlement scolaire déjà existants ne sont malheureusement pas suffisamment connus par les élèves et parents pour être efficaces. Informer parents et élèves est donc nécessaire pour aider les victimes à ne pas sombrer.

Enfin, ces cas de harcèlement ne cesseront de se multiplier si une action n'est pas menée pour inciter les réseaux sociaux et autres applications pour smartphones à ne pas diffuser des rumeurs, insultes qui figurent parmi les formes les plus dramatiques du harcèlement.

Je vous remercie d'avance pour vos signatures et espère que, grâce à vous, la politique du ministère de l'éducation nationale, qui commence à porter ses fruits, va permettre d'en finir avec ces nombreux cas de harcèlements, pour que les victimes malheureusement décédées ne soient pas mortes pour rien.