Depuis 2012, le voilier Marité, dernier survivant des grands voiliers qui pratiquaient la pêche à la morue salée sur les bancs de Terre-Neuve, est exploité par un groupement d'intérêt public (GIP), qui se contente de sortie à la journée depuis le port de Granville, vu que l'on a décidé de ne pas construire des emménagements ( "cabines" en terme profane), rendant impossible l'organisation de véritables croisières comme le fait avec succès le célèbre voilier Nantais BELEM depuis maintenant 40 ans.
La situation actuelle est bloqué du fait que le conseil départemental de la Manche est l'actionnaire majoritaire du GIP MARITE, je parle de majorité absolue et non relative comme le gouvernement.
Je propose donc pour débloquer la situation de faire "rentrer" le conseil régionale de Normandie dans le capital du GIP MARITE à hauteur équivalente au conseil départemental de la Manche.
Ceci permettrait de donner un nouvel élan à l'activité du MARITE. Après construction des emménagements et remplacement du très vieux et très polluant moteur diesel ( il a presque mon âge), des croisières avec 24 passagers d'une ou plusieurs semaines seront possibles, à l'instar du BELEM.
A terme, une transatlantique à destination de Saint-Pierre et Miquelon pourrait être effectuée.
Il y a déjà plusieurs années, un autre grand voilier Français a voyagé à destination des Amériques, je veux parler de l'HERMIONE.
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, le premier port d'attache du MARITE n'était pas Granville mais l'autre grand port morutier Normand, Fécamp. Ceci justifiant aussi "l'extension" du GIP MARITE.
De plus, la situation actuelle pose un problème de concurrence "déloyale" pour les petits voiliers qui n'ont que l'activité sur l'archipel de Chausey pour vivre. D'ailleurs deux d'entre eux ont déjà "émigré" vers la Bretagne ( le LYS NOIR et le COURRIER DES ISLES).
Il ne faudrait pas que la bisquine LA GRANVILLAISE finisse aussi dans un port breton.
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