Monsieur le Président,
En cette période, particulière et douloureuse pour certains de nos compatriotes. Je constate que votre activité n’est heureusement pas interrompue.
J’ai pu entendre dans l’émission “Étonnez moi Benoit“ sur France Musique, un auteur parler de son activité, il expliquait que parfois, l’inspiration lui faisait défaut et parfois en quelques minutes une chanson naissait et devenait un tube.
Qui dit “tube“ dit droits d’auteurs.
Parmi les membres de votre Société, certains auteurs, vivent chichement de leurs droits.
Pour d’autres, c’est une véritable corne d’abondance, j’ai cité les auteurs, mais je n’oublie pas qu’il y a aussi les héritiers des auteurs.
Ne pensez vous pas que lors de cette période historique, certaines professions doivent prendre des risques, parfois mortels, pour assurer le confort, la santé, et l’approvisionnement de nos compatriotes.
La musique est un excellent dérivatif, elle est certainement très consommée actuellement. N’y a t-Il pas un paradoxe, entre droits, peut être, croissants. Et la reconnaissance des services rendus.
Une telle situation, ou l’injustice est présente pour certains, me permet de suggérer auprès de la SACEM, qu’un pourcentage non négligeable, des droits des auteurs prolifiques, soit versé à un organisme, genre Caisse des Dépôts et Consignations.
Ces fonds, lorsque cette douloureuse période sera terminée, pourront être distribués, sous forme de primes à ceux et à celles qui doivent affronter l’extérieur, pour notre bien être.
Il appartiendra naturellement à l’Etat de prendre en charge le contrôle de cette action.
Je vous remercie de m'avoir lu.
Veuillez agréer Monsieur Le Président l’assurance de mes sentiments respectueux.
Alain BERNARD
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