lettre à l'ADIUT

Nous avons suivi avec intérêt les efforts de l’ADIUT pour obtenir des garanties indispensables à la préservation du caractère national du Diplôme Universitaire de Technologie et à la dynamique des IUTs. Or il nous semble que les engagements pris par le ministère sont très éloignés des demandes initiales.
La charte nationale Université-IUT a, pour le moment, un contenu qui ne garantit nullement le maintien du budget et des postes nécessaires à notre bon fonctionnement. Son caractère de charte lui donne la valeur d’un engagement moral et non d’une obligation légale. D’ailleurs le mouvement actuel des enseignants-chercheurs, où est engagée une partie des personnels de l’IUT, refuse à juste titre une charte pour la définition de ses obligations et droits et demande un statut. De plus, la déclinaison d’un tel texte au niveau local dans des universités en difficultés financières ne pourrait, quelle que soit la bonne volonté initiale de nos partenaires de notre université de rattachement, assurer la garantie de nos moyens.
Le système SYMPA, très pénalisant pour les formations technologiques de niveau L n’est pas acceptable. La reconduction des moyens en 2009 nous apparaît comme une façon grossière de faire passer l’acceptation d’un nouveau mode d’attribution très négatif, dont les conséquences seront dramatiques pour les années ultérieures.
Dans ces circonstances, nous ne comprenons pas le silence, relatif, de l’ADIUT. La LRU présente selon beaucoup d’entre nous des aspects destructeurs pour les IUTs. Tous, nous pensons que le minimum est d’exiger à nouveau le fléchage national des moyens attribués aux IUTs, afin de conserver le caractère national du diplôme.
Espérant que cette lettre recueillera une attention soutenue de votre part, nous vous adressons nos respectueuses salutations,