Pour que Garance passe un été pas pourri du tout

Pour que Garance passe un été pas pourri du tout 

tout comme garance redoute l’été qui vient, oscar n’est pas très à l’aise quant à l’idée de passer les semaines/mois suivants sans trouver d’acolyte de qualité

oscar s’est donc inscrit sur une de ces applis de rencontres pour voir comment c’était. Bien qu’intrigantes, il n’est vraiment pas convaincu de leur utilité ni de leurs bienfaits, mais il est soudain tombé sur le profil de garance, qui a laissé traîner son compte instagram

pour qu’on y découvre sa passion pour la lecture et la gravure  ? Pour  admirer ses peintures à l’aquarelle de paysages, de personnages, de créatures tout aussi éclectiques qu’hypnotiques ? Ou simplement en apprendre un peu plus, mais pas assez, sur l’humaine qu’elle est, qu’elle était, qu’elle serait ?

Était-ce pour être contactée plus simplement, plus rapidement ? Ou bien il fallait attendre de « matcher » ? et alors cet intrusion d’oscar dans la vie numérique de garance est absolument maladroite et déplacée, et n’ayant jamais daigné contacter une inconnue sur les réseaux auparavant il s’en excuse immédiatement

Mais, se baladant dans l’univers virtuel de garance tel un millennial aguerri, oscar se rend compte qu’elle partage certaines passions/hobbies/centres d’intérêts selon le choix de leur appellation

La lecture la photo, l’écriture le rose fluo (pour la rime mais quand même un peu), la nature la philo (derrida (et foucault?))

Il se dit qu’avec elle, ce serait plus plaisant d’aller se promener dans les bois ardennais, fuir loin de l’air citadin, d’enfourcher un vélo ou d’aller goûter l’eau, de lire entre les herbes hautes ou de chuchoter à voix basse à la cinematek, de dessiner (encore faudrait-il qu’il apprenne) sous la pluie ou d’errer dans la nuit, oscar se dit que bien d’autres activités pourraient être partagées, en cet été bruxellois, avec une certaine garance

((sans trop savoir pourquoi, il se décide d’écrire tout ça, et il verra bien si il enverra ces mots))

Enfin, imaginant des probables complicités musicales et florales, littéraires et culinaires, cinématographiques et oniriques, il s’avère qu’elles ont aussi l’air d’être politiques et journalistiques, il se dit que ce serait vraiment bête de ne pas partager ce constat qui, peut être, leur permettra de ne pas passer un été pourri :)