A la demande de la Poste, des mairies de Basse Bretagne décident de franciser des lieux dits portant une dénomination en langue bretonne ou attribuent des noms de rue en français aux rues connues en breton.
Comment des mairies peuvent-elles obtempérer sans réfléchir aux injonctions de l’administration qui organise la débretonnisation par idéologie jacobine ? Le rouleau compresseur avance, imperturbablement,
Cette efficience-là à l’odeur du totalitarisme. Serons-nous plus heureux dans une Bretagne totalement francisée, le courrier arrivera t-il plus vite, les secours aussi ? tant qu'à faire pourquoi pas donner des noms anglais ou chinois tout de suite ?
Les touristes qui se plaisent à découvrir la différence bretonne seront ils mieux à même d’apprécier la Bretagne évacuée de sa toponymie et arborant partout les noms de rue « des lilas », « des mimosas », comme à Paris ?
Qu’en sera-t-il demain, du peuple breton si plus rien ne le ramène à sa langue, ses racines, son histoire, son territoire ?
Ces mairies oublient-elles que nos langues ont été érigées dans la Constitution en patrimoine de la France et qu’ils ne peuvent prétendre défendre les intérêts de leurs mandants en niant leur propre langue et leur culture ?
Elles oublient que nos langues participent du patrimoine de l’humanité ? Elles feraient mieux de l'enrichir que de l'appauvrir !
La Bretagne recèle d’innombrables appellations de lieux en breton couchées sur les anciens cadastres et qui ne demandent qu’à être utilisé. C'est une richesse !
Les Bretons font face au plus grand péril de leur histoire, celui de la tentation au renoncement. Partout ailleurs en Europe, les peuples redressent la tête et sauvegardent leur culture, la Bretagne fait figure d’exception. Après le très faible enseignement de nos langues voici la destruction de sa toponymie.
Les signataires appellent à un véritable sursaut collectif, à une prise de conscience de nos valeurs linguistiques. Le Conseil régional de Bretagne doit s’emparer sans délai du problème via les relais dont il dispose et notamment la conférence des territoires.
Le GPS parle aussi en breton. Si ces mairies craignent pour l'acheminement du courrier ou des secours, il leur revient de former leurs agents aux rudiments de notre langue. Ils en ont les moyens. D'ailleurs nous sommes nombreux à écrire nos adresse s en breton et sa marche!
Les signataires appellent à se joindre à la manifestation du 14 septembre 2019 à TELGRUC.
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