La souffrance animale derrière les murs du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) de Fontenay-aux-Roses !
Cela fait plusieurs années que ce site a remplacé ses activités nucléaires par la recherche sur le vivant utilisant des animaux. Le CEA détient actuellement des centaines d’animaux, principalement des primates et des rongeurs. Ces recherches se font en collaboration avec d’autres institutions comme le CNRS et le Muséum National d’Histoire Naturelle, surprenant n’est-ce pas ! Quel paradoxe !
Cet établissement étant public, les travaux d’expérimentation sont largement payés par vous, Mesdames et Messieurs. Oui, vous avez bien entendu, vous participez à la souffrance animale par le biais de vos impôts !!!
Ci-dessous quelques exemples de ce que subissent des primates lémuriens (microcèbes) au nom de la recherche scientifique. Pour information, les microcèbes sont originaires du Madagascar et pèsent au maximum 90 grammes :
- Une baisse de poids corporelle chez les primates diminue leur performance cognitive suite à un régime imposé très pauvre en calories. Pendant 19 jours, les animaux ont été soumis à un régime très pauvre en calories, suivi de tests d’équilibre ainsi que des tests d’apprentissage pour observer l’effet du régime.
- La privation du sommeil diminue la capacité de mémorisation mais pas l’apprentissage chez les microcèbes. Une trentaine de petits animaux ont subi 8 heures consécutives de privation de sommeil correspondant à la période de sommeil la plus profonde. Conclusion de l’étude : la privation de sommeil diminuait la capacité de mémorisation mais pas l’apprentissage chez ces animaux.
- Lien entre l’hypothermie et les réserves de graisse du corps et du foie chez le microcèbe. Six microcèbes ont été soumis à un régime très pauvre en calories pendant deux semaines ainsi qu’à une diminution d’heures de luminosité afin de provoquer des périodes de torpeur. A l’issue des deux semaines, tous les animaux ont été mis à mort afin d’examiner leurs organes et leurs tissus.
Dans l'étude qui suit, douze microcèbes ont subi des injections de matériel issu du cerveau humain dans le but de provoquer des pathologies liées à la maladie d’Alzheimer. Tous les animaux ont été mis à mort à la fin de l’étude afin d’examiner leurs cerveaux.
L’association Antidote Europe a demandé l’avis sur cette étude d’un professeur de neuropathologie, spécialisé dans la maladie d’ Alzheimer chez l’homme . Ci-dessous ses commentaires :
« Ce que ces chercheurs ont démontré est que si vous traumatisez le cerveau d'un microcèbe et que vous injectez du tissu étranger contenant des protéines, vous allez dégrader sa cognition. Ces cerveaux endommagés de microcèbes ne ressemblent pas à la pathologie humaine observée chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer ».
Madame la Ministre, nous nous adressons à vous en tant que contribuables et donc complices involontaires des expériences sur primates décrites ci-dessus. Nous tenons à vous exprimer notre indignation face à cette souffrance animale qui plus est inutile pour la santé humaine. Nous vous demandons d'intervenir afin de mettre un terme à ces expériences dont l'existence nous est bien caché.
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