Torture à la demande. Dressage violent. Animaux utilisés comme cibles de jeux de rue. Chats et chiens frappés, brûlés ou ébouillantés vifs pour leur viande. Cruauté exposée sur les réseaux sociaux et monétisée. Croissance de la violence animale en toute impunité dans des lieux publics. Commerce de fourrure d'une maltraitance extrême.
Ces actes, bien réels, ne sont pas des cas isolés.
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PARTIE 1. Pour l'adoption d'une loi anti-cruauté animale
(Retrouvez le détail des tortures animales visées et des demandes liées à cette pétition plus bas, en PARTIES 2 et 3)
Sans loi claire contre la cruauté animale, la Chine est devenue un centre mondial du zoosadisme, notamment par la présence croissante de réseaux de torture de chats (et autres animaux).
Attirant des amateurs de cruauté du monde entier via les réseaux sociaux, certains tortureurs chinois s’en vantent même - sachant que la police ne peut rien contre eux sans cadre légal.
Résultat : une mode morbide se propage, en Chine et au-delà, normalisant la cruauté et attirant de nouveaux bourreaux.
Pourtant, depuis 2009 au moins, des citoyens, politiciens et experts chinois luttent pour dénoncer et arrêter ces atrocités : ils se battent pour défendre les animaux, au péril de leur sécurité.
Les efforts du gouvernement semblent avoir été vains, car aucune loi n’a encore été adoptée et la maltraitance reste légale.
Ce vide juridique entretient une culture de cruauté impunie, renforcée par la permissivité des réseaux sociaux.
Et pendant que cette violence se propage au-delà des frontières chinoises, le racisme augmente et l’image de la Chine se dégrade.
Pour briser ce cercle vicieux, une mobilisation internationale est indispensable.
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Ensemble, agissons
Ce combat est mondial, car les actes de cruauté en Chine dépassent ses frontières et influencent d'autres pays. La banalisation de la violence animale sur les réseaux sociaux inspire des individus, à travers le monde, à imiter ces pratiques. Déjà, des cas de cruauté ont été observés au sein de communautés chinoises à l'étranger et parmi des personnes d'autres nationalités. Il est crucial d'agir avant que cette violence ne devienne une norme tolérée.
Vous pouvez consulter davantage de ressources et de preuves sur les comptes Instagram :
@gardiensdesfelins
@feline_guardians
@mouvementsnaturelsdevie
Signez. Partagez. Agissez.
Votre voix fait la différence.
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"En raison de plusieurs années de diffusion sur les réseaux sociaux d'un nombre exponentiel de cas de tortures et de maltraitances animales extrêmement choquants, inhumains et absolument inacceptables, perpétrés par des individus chinois, l'Association Gardiens des Félins* et le Collectif Mouvements Naturels de Vie, accompagnés de l'ensemble des signataires français et internationaux de cette pétition, demandent au gouvernement chinois et aux autorités compétentes la mise en place urgente d'une législation et de mesures réglementaires, juridiques et pénales claires, affirmant explicitement l'illégalité de la maltraitance, de la cruauté et de la torture animale dans le pays, et formulant spécifiquement un cadre légal pour la protection des animaux dits 'domestiques' (chiens, chats, etc.), ainsi que de tout animal (qu'il soit sauvage, exotique ou non) détenu par un citoyen chinois."
Association Gardiens des Félins*, Collectif MNV International (Mouvements Naturels de Vie)
*(antenne française de Feline Guardians Without Borders)
¤¤ Les raisons majeures de cette requête urgente sont exposées de manière plus exhaustive dans le document suivant, consultable en ligne : bit.ly/StopTortureAnimaleCH ¤¤
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PARTIE 2.
a. Liste des tortures et maltraitances visées par la présente pétition
Grâce au travail de journalistes, d’associations, d’activistes et de citoyens chinois, des faits d'une violence extrême sont révélés quotidiennement :
Des réseaux organisés de torture animale diffusent, vendent ou échangent des vidéos de sévices. Parmi les méthodes utilisées, on retrouve l'électrocution, la mutilation, l’éviscération, les brûlures, les noyades et des meurtres violents. Ces actes sont partagés sur des plateformes en ligne, permettant aux tortionnaires de tirer profit de la souffrance animale. Les victimes sont majoritairement des chats, mais aussi des chiens, des petits rongeurs comme des cochons d’Inde ou des hamsters.
Des pratiques dites de “dressage” circulent en ligne, montrant des chiens frappés, enfermés et humiliés devant la caméra. Des pratiques comme celles de Pan Hong, qui a popularisé le "dressage" barbare des chiens, sont devenues virales. Une vidéo ayant fait le buzz a déjà conduit à la mort en direct d'un des chiens. Ce type de traitement, qui inclut des maltraitances physiques et psychologiques extrêmes, est totalement inacceptable.
Des animaux sont utilisés dans des “jeux” de rue ou de foire : attachés, muselés, immobilisés avec du scotch ou dans des cages, ils servent de cibles à des anneaux ou objets lancés par des passants. Ces scènes, filmées par des citoyens outrés, montrent des chiens, lapins, oies, poules, etc., contraints de rester figés pendant des heures, subissant des coups violents sans possibilité de fuir, pour la satisfaction futile des clients. Sans parler des sévices que ces animaux doivent subir quotidiennement de la part de leurs propriétaires inconscients.
Le commerce de viande de chiens et de chats et leur vente vivante : les chats et les chiens sont capturés, régulièrement volés, et entassés dans des cages exiguës, souvent par dizaines. Les conditions dans lesquelles ils sont maintenus sont atroces : entassés dans de petites cages, transportés sans soins, puis tués dans des conditions extrêmement douloureuses. Ils sont tabassés à mort, ébouillantés vivants, brûlés vifs ou laissés à mourir dans des souffrances interminables.Une telle barbarie est parfois revendiquée par une minorité comme une "tradition culturelle", ce qui ne saurait justifier de tels actes. Au-delà de la question de ce que l’on choisit de consommer, c’est celle de la décence minimale et du respect dû à tout être sentient qui est ici totalement ignorée.
Le commerce de la fourrure, toujours en activité, repose sur des animaux maintenus à vie dans des cages exiguës, tués dans des conditions cruelles. Ce type de commerce, dénoncé mondialement, n’a plus sa place au XXIe siècle. Les animaux destinés à la production de fourrure sont également soumis à des traitements abominables, étant élevés dans des conditions insupportables - similaires à celles des chiens et chats citées plus haut - et tués de manière cruelle pour leurs peaux.
Des actes de maltraitance publique, en plein jour, sont filmés et relayés par des citoyens chinois choqués : animaux jetés sous des voitures, frappés dans la rue, pendus, ou encore maltraités dans des établissements censés les protéger. Des vétérinaires, des professeurs, des avocats, médecins et autres professionnels sont également impliqués dans des actes de violence extrême. Ces actes de violence sont de plus en plus documentés et partagés, mettant en lumière une inquiétante normalisation de la maltraitance.
Exploitation de la souffrance animale : des vidéos montrant des actes de maltraitance, de violence ou de souffrance animale sont publiées sur les réseaux sociaux dans un but de divertissement ou de profit financier. Ces vidéos présentent des animaux en détresse, que ce soit en raison de causes "naturelles" ou provoquées par des humains, et sont diffusées massivement. Deux objectifs principaux sous-tendent cette diffusion : recruter de nouveaux adeptes dans des réseaux de torture plus discrets, ou banaliser la violence envers les animaux en la normalisant. Ce type de contenu prolifère sur de nombreuses plateformes, chinoises comme internationales. Malgré des signalements répétés, les réseaux sociaux peinent à retirer ces vidéos, même lorsque des preuves solides de leur lien avec des comportements criminels plus graves sont présentées.
b. Une réalité dénoncée depuis plusieurs années
Depuis plus de 15 ans, des députés chinois, juristes, éthologues, vétérinaires et des citoyens engagés réclament une loi nationale de protection animale.
Des propositions concrètes ont été soumises à plusieurs reprises à l’Assemblée nationale populaire, notamment en 2009, 2017, 2018, 2020 et 2021, pour encadrer les comportements violents, notamment envers les animaux domestiques.
Des experts ont également alerté sur les liens entre cruauté animale et violence humaine, rappelant que 70 % des auteurs de crimes graves ont un passé de maltraitance animale.
Malgré ces efforts, l'absence de législation spécifique empêche toute réponse cohérente et rigoureuse à la cruauté envers les animaux.
c. Les réseaux sociaux : complices (in)volontaires (?)
Certaines de ces pratiques, photographiées et filmées, sont massivement diffusées sur les réseaux sociaux chinois (mais aussi internationaux) – où elles sont monétisées ou récompensées par des algorithmes. Cela a pour effet de normaliser et d'encourager la souffrance animale à des fins de divertissement, créant une mode morbide qui dépasse les frontières de la Chine.
En restant passives face à ces contenus, les plateformes portent une part de responsabilité dans la banalisation de la cruauté.
Des réseaux sociaux, tels que Telegram, refusent de coopérer pour arrêter la prolifération des contenus de torture sur leurs plateformes, alors même qu'ils sont largement utilisés par les groupes de malfaiteurs en Chine et dans le monde.
d. Les conséquences de l’inaction (en plus de l'injustice impensable subie par les animaux)
Un impact psychologique grave sur les personnes exposées à ces images, en Chine comme à l’étranger.
Un effet de contagion de la violence, à travers les vidéos virales qui suscitent l’imitation.
Une détérioration de l’image de la Chine, alimentant des discours xénophobes et racistes que nous condamnons fermement.
Une perte de confiance envers les institutions incapables de protéger les plus vulnérables.
Nous le rappelons avec force : les responsables sont les individus malveillants et les intérêts économiques sans scrupules – pas le peuple chinois, ni les nombreuses personnes qui œuvrent avec courage pour faire cesser ces pratiques.
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PARTIE 3. Demandes liée à cette pétition
Nous appelons à :
L’adoption urgente de lois et réglementations chinoises de protection animale, claires et applicables, incluant les animaux domestiques et sauvages.
L’interdiction et la sanction ferme des réseaux de torture animale, de la vente de vidéos violentes, du commerce illégal d’animaux domestiques et de l’exploitation à des fins de jeux ou de spectacles.
Une enquête approfondie et la fermeture de tous les réseaux de torture d'animaux identifiés.
La fermeture des centres de “dressage” violents et illégitimes.
La suppression immédiate, par les plateformes, des contenus violents pour le plaisir et la fin de toute rémunération ou visibilité pour les comptes de divertissement diffusant de la maltraitance.
L'obligation des réseaux sociaux à alerter systématiquement les autorités locales quand du contenu montrant un acte de maltraitance* physique et/ou psychologique est diffusé sur leur plateforme
L'arrêt définitif de la maltraitance et de la torture animale pour la fourrure. Des matières alternatives et sans cruauté existent, sont largement reconnues et rendent obsolète un commerce d'une telle barbarie.
Le soutien aux activistes, citoyens et professionnels chinois qui, souvent au péril de leur sécurité, dénoncent et combattent ces violences.
*Tout acte contraite au respect des cinq libertés fondamentales des animaux édictées par l'Organisation mondiale de la santé animale, comprenant notamment l'absence de faim, de soif, de peur et de stress physique et thermique, l'absence de douleur et de maladie, la liberté d'expression d'un comportement normal de son espèce grâce à un environnement adapté.
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ENGLISH SUMMARY (Petition Overview):
This petition denounces the alarming rise in animal abuse and torture in China, including the existence of torture networks, brutal dog training practices, live animals used for games, the meat and fur trade, and widespread abuse made public through social media. Despite efforts by Chinese citizens, experts, and lawmakers pushing for animal protection laws since 2009, a legal vacuum still allows such acts to go unpunished. These horrors not only harm animals but also damage China's image, fuel racism, and spread a disturbing trend of cruelty. The petition urges international awareness, stricter regulations on platforms profiting from abuse, and immediate legal reform to protect animals.
You can find more resources and evidence on the following Instagram accounts:
@gardiensdesfelins
@feline_guardians
@mouvementsnaturelsdevie
Sign. Share. Take action.
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