Pratiquement toutes les semaines de "la saison", plusieurs journaux publient des articles dans lesquels ils font l'apologie des corridas.
La grande majorité des citoyens français est contre la tauromachie et
refuse d'avoir à regarder ce genre d'images et recevoir ce genre de propos.
En effet, comment concevoir en 2018 dans la patrie des droits de l'homme, que l'on puisse consacrer autant d'espace chaque semaine dans la presse à cette pratique
sanguinaire, sadique et révoltante ?
Selon l'
article paru dans la Dépêche.fr le 15 avril 2017 :
"l'
Alliance anticorrida vient de
publier un sondage Ifop indiquant que 75% des habitants des départements concernés par la corrida, c'est à dire le spectacle qui inclut les piques, les banderilles et surtout la mise à mort de l'animal, y sont défavorables : Il s'agit donc de l'Aude, des Bouches-du-Rhône, du Gard, du Gers, de la Gironde, de l'Hérault, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Orientales."
Alors pourquoi continuer à faire des articles sur la corrida ?
https://www.ladepeche.fr/article/2018/08/06/2847291-bautista-comme-d-habitude.htmlIls est bon de rappeler que depuis mercredi
28 janvier 2015, l’
Assemblée nationale a voté en lecture définitive le projet de loi relatif à la
modernisation du droit.
L’animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité » dans le Code civil (nouvel article 515-14) et n’est plus considéré comme un bien meuble (article 528).Seules les images montrant la beauté des gestes paraissent, fort heureusement, sur la plupart de vos réseaux, cachant la vérité des tortures et sévices infligés aux animaux, taureaux mais aussi chevaux, parfois victimes tout aussi innocentes.
l'immense majorité des françaises et des français, ainsi qu'une part croissante de la population espagnole, est aujourd'hui
contre la corrida, surtout la corrida avec mise à mort car nous connaissons
TOUS les
tortures auxquelles sont exposées les animaux!
Arrachés aux belles prairies où ils grandissent relativement tranquilles, les animaux connaissent une aventure sans issue vers l'effroi, la torture et la mort dans d'abominables souffrances.
D'abord ballotés debout dans des camions, ils sont parqués puis vient le moment du spectacle vient le moment des chairs tranchées, des muscles déchirés, banderilles et leur harpons de 4cm dans le garrot, piques dans le morille, pointes, crochets, et finalement, l' épée pas toujours efficace pour mettre un terme aux souffrances...
Comment comprendre que la corrida soit pratiquée, et comment admettre qu'elle soit promue, alors que la loi stipule que :
Article L. 521-1 du Code pénal modifié par l’ordonnance n° 2006-1224 du 5 octobre 2006
« Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. (…)
Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement. »
Article 515-14
Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens.
Jusqu’à la loi du 16 février 2015, le droit français n’a pas omis de traiter de la protection de l’animal, mais l’a fait surtout au sein du Code rural et de la pêche maritime où il semblait avoir sa place naturelle. Ainsi, l’animal domestique ne doit pas souffrir inutilement et ne doit pas être mis à mort sans nécessité. Un chapitre est par ailleurs consacré à sa protection au sein de ce code et notamment à l’article L. 214-1.
Le droit pénal consacre également dans un chapitre unique une protection pour l’animal. Ainsi, les articles 521-1 et 521-2 sanctionnent les sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux.
Publicité/sponsors
Et vous tous, les Sponsors, comment comprendre que vous continuiez à accepter ces articles, alors que : voici ce que recommande l'ARPP (autorité de la régulation professionnelle de la publicité) au sujet de publicités en ce qui concerne les enfants :
4. VIOLENCE
4.1 La publicité doit éviter toute scène de violence ou de maltraitance, directe ou suggérée, que celle-ci soit morale ou physique.
4.2 Elle ne doit en aucun cas, par ses messages ou sa présentation, banaliser la violence ou la maltraitance, ni donner l’impression que ces comportements sont acceptables.
source :https://www.arpp.org/nous-consulter/regles/regles-de-deontologie/enfant/
"la violence n'est pas un fonds quantifié, mais une dynamique qui, loin de s'épuiser, s'auto-entretient et même se potentialise".Jean-Paul Richier, psychiatre.http://www.collectif-protec.fr/article-accompagnons-nos-enfants-a-la-corrida-partie-2-124987800.html
Je signe et demande que la presse arrête la promotion de la corrida.
Je refuse la promotion de toute forme de violence faite aux humains ainsi qu'aux animaux.