Stop aux animaux dans les cirques dans l'Indre-et-Loire

Depuis des dizaines d’années, la place des animaux dans notre société n’a cessé d’évoluer. D’abord considérés comme objet, les études éthologiques et autres connaissances scientifiques ont permis de redonner aux animaux une place dans le vivant. Les animaux sont des êtres sensibles ayant une personnalité propre et qui ressentent la douleur, le stress, la joie ou l’amour comme nous, êtres humains.

Aujourd’hui, nous parlons d’environnement, de protection de la nature, de préservation des écosystèmes, mais nous continuons à présenter des numéros contre-nature avec les animaux dans des spectacles itinérants.

Selon certains spécialistes, les animaux captifs des cirques souffrent de multiples pathologies liées à leur détention : les stéréotypies en sont l’exemple le plus probant. Visibles par des comportements répétitifs sans but apparent, ces troubles du comportement sont le reflet d’une incapacité à se soustraire aux contraintes de la captivité pouvant entrainer la résiliation ou la dépression de l’animal.
En 2015, la Fédération des Vétérinaires d’Europe exprimait clairement son point de vue : "les animaux sauvages en cirque itinérant et notamment les mammifères ne peuvent bénéficier d’un milieu de vie satisfaisant ni exprimer des comportements conformes à leurs besoins".
En octobre de cette année, l’Ordre des Vétérinaires français réaffirmait cette position également.

Dans le même temps, grâce à une concertation en ligne, les Vétérinaires et étudiant-e-s des quatre écoles ont pu s’exprimer individuellement à la question : « êtes-vous favorable à l’interdiction de l’utilisation des animaux sauvages dans les spectacles »,
80 % d’entre elles/eux ont répondu oui (sur 1356 participant-e-s).
De plus, la sécurité du public ne peut pas être affirmée dans les structures des spectacles itinérants : de nombreux accidents répertoriés sur le site de Code Animal mettent en évidence cela. Le plus médiatisé l’année dernière fut la fuite de Mevy dans les rues de Paris en novembre, abattue par son dresseur à l’âge de 19 mois.
De plus, 80 % des Français ne souhaitent plus voir d’animaux dans les cirques selon un sondage de 30 Millions d’Amis.
D’ailleurs 65 maires de France et une trentaine de pays du monde ont déjà fait le choix d’interdire les cirques avec animaux sur leur commune pour des raisons éthiques, économiques et juridiques, il est encore temps pour vous de dire STOP à cette absurdité en prenant un arrêté municipal.

LE CIRQUE OUI, MAIS SANS LES ANIMAUX !