J’y ai découvert avec horreur et colère, qu’aujourd’hui encore, une poignée d’hommes part de Ness pour l’îlot de Sula Sgeir avec comme objectif de capturer 2 000 poussins de fous de Bassan (appelés guga) pour les tuer, les plumer, les saler et les transformer en soi-disant trésor culinaire !!
Pendant deux semaines, ces jeunes oiseaux, encore sans défense et incapables de voler, sont massacrés au nom d’une tradition archaïque, barbare et sanglante.
Les images de leurs corps entassés en plein air me hantent. Comment peut-on, en 2025, tolérer de telles scènes ??
Le plus insupportable, c’est de savoir que cette pratique bénéficie d’une scandaleuse dérogation inscrite dans la loi de 1954 sur la protection des oiseaux. Une loi censée protéger la faune a ouvert une brèche légale pour autoriser un massacre annuel, transformant une espèce protégée en mets de “luxe” pour quelques privilégiés.
Je suis révolté.
Le guga n’est pas un aliment nécessaire, c’est le symbole d’une cruauté héritée d’un autre temps. À l’heure où la biodiversité s’effondre, où les colonies de fous de Bassan sont déjà fragilisées par le dérèglement climatique, comment peut-on encore sacrifier 2 000 gugas chaque année sur l’autel d’une tradition ?
Je veux l’abrogation immédiate de la dérogation de 1954 et l’interdiction définitive de la chasse aux fous de Bassan sur Sula Sgeir !!
Nous n’avons plus le droit de fermer les yeux !
La vie sauvage paie le prix de ces traditions meurtrières, et il est de notre devoir d’y mettre fin.
Ce massacre est inacceptable !!
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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