Au cours de ces dernières années, l’intérêt de nos concitoyens pour la cause animale a sensiblement progressé, et l’on ne peut que s’en réjouir !
Dans ce contexte, il n’est pas rare que certains, visiteurs ou cavaliers, s’émeuvent du fait que les chevaux soient parfois « confinés » dans leurs boxes pendant de longues heures en dehors de leur temps de travail ... Ce qui est une préoccupation légitime.
Ce qu’il faut savoir à ce sujet, c’est que cette situation ne résulte pas forcément d’un choix délibéré des dirigeants du club, mais bien souvent d’un manque d’espace disponible. La mise à l’herbe des chevaux nécessite des surfaces relativement importantes car elle impose des rotations fréquentes pour éviter la dégradation des pâtures et l’épuisement des sols. Or, il se trouve que l’accès au foncier est souvent très difficile pour les centres équestres, en effet, les transactions concernant des terres agricoles sont soumises à l’approbation des SAFER (Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural).
Bien que les activités de la filière équine soient pleinement reconnues comme des activités agricoles depuis 2005, ces organismes ont généralement une forte propension à se déterminer plutôt en faveur d’agriculteurs « traditionnels », y compris dans des situations qui ne l’imposent pas (démarches spéculatives, chasse aux primes PAC, ...).
C’est précisément la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui : la SAFER Occitanie s’apprête à rétrocéder la quasi totalité des terres dont nous nous étions portés acquéreur au plus gros agriculteur de la commune qui exploite déjà plus de 400 hectares !
Jugeant cet arbitrage injuste et inacceptable, nous avons décidé de le contester ; d’une part auprès de la SAFER, mais aussi par l’intermédiaire de nos élus locaux.
En signant cette pétition, vous soutiendrez bien sûr notre démarche visant à améliorer les conditions de vie de nos animaux, mais vous contribuerez également à faire évoluer le regard que nos décideurs portent sur la campagne : les espaces ruraux ne sont pas uniquement des « usines à denrées agricoles », ils sont aussi le cadre de vie de millions de personnes qui revendiquent leur droit à leur part de nature.
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