C’est de justesse que Django est sauvé de la mort : quelques minutes avant son euthanasie, il est pris en charge par l’association Trésor de Vies.
Django est un dogue argentin croisé boxer de 6 ans. Depuis petit, il est dressé pour le combat de chiens, ce divertissement barbare où deux chiens se battent jusqu’à la mort pour le plus grand plaisir des abrutis.
Mais voilà. Arrivé au moment de son premier combat : Django se couche et refuse d’attaquer.
Insatisfait, son propriétaire l’enferme dans le garage de sa mère et chaque soir, avec une cagoule sur la tête, tabasse le pauvre animal pour le rendre agressif. Django se fait alors torturer encore et encore, avec parfois l’aide des amis de son maître.
Jusqu’au jour où l’homme pénètre dans le garage sans cagoule, pour le frapper encore. Cette fois c’en est trop : Django riposte.
Blessé, le propriétaire décide d’euthanasier son chien.
C’est là qu’intervient l’association Trésor de Vie. Juste avant l’injection léthale, l'association récupère le chien chez le vétérinaire. Il est terrorisé.
Django vit maintenant dans une famille d’accueil plus que bienveillante. Depuis 1 an et demi, sa nouvelle famille prend soin de lui et le travaille chaque jour, avec l’aide de plusieurs comportementalistes. Les progrès sont grandioses : Il joue, câline et écoute avec attention son nouveau maître. Il ne se montre pas agressif devant les inconnus et accueille les autres chiens avec beaucoup d’intelligence et de gentillesse.
Un petit jack russel tente de pénétrer son enclos et réussit à passer entre les barreaux : avec une éducation au combat on aurait pu s’attendre à une réaction agressive de Django. Mais non, il se couche, pour signifier au petit chien qu’il ne cherche pas le conflit. Django apprécie ses congénères, et il a conscience de ses 50kg de muscle – alors il se couche pour ne pas effrayer.
Django progresse chaque jour et reprend goût à une vraie vie de chien.
Django est sauvé, mais des centaines de chiens sont encore victimes des combats organisés. Pas étonnant : les malfaiteurs s’en tirent toujours bien.
Sachez par exemple que l’ancien tortionnaire de Django avait déjà un casier ; bien qu’ayant été incarcéré, cela ne l’a pas empêché d’acheter un chien. Aussitôt sorti de prison, il s’en prend systématiquement à un nouvel animal.
A quand une punition réellement protectrice pour les animaux ? Proportionnelle à l’horreur des combats forcés?
Comment se fait-il que cet homme, et beaucoup d’autres, puissent saccager encore et encore des chiens dans le but d’en faire des machines de guerre, alors que cette pratique est complètement illégale ?
À quoi bon porter plainte, si personne ne respecte les sanctions, et que tout le monde s’en fiche ? On a beau interdire à un tortionnaire d’acheter un chien : personne n’est aujourd’hui capable de vérifier si cette interdiction est respectée.
Dans cette pétition, nous demandons à la justice française de :
STOP à ce plaisir malsain, à ces confrontations sanglantes. Les chiens n’ont rien demandé, ils nous aiment et participent à notre bonheur quotidien. Arrêtons de les massacrer.
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