Juillet 2018. Un jeune cane corso est retrouvé poignardé à mort, et laissé pour compte au pied d’un terril. Aucune sanction pour son propriétaire, qui l’avait confié à des amis pour « s’en débarrasser ».
Avril 2016. Un chasseur capture une renarde blessée, puis la laisse mourir de faim dans une cage à proximité de ses chiens. Son but : exciter sa meute de chasseurs.
20 août 2018. Fudji, berger allemand de 9 ans, meurt de ses blessures après avoir été brûlé vif dix jours plus tôt.
Et à chaque fois, des peines ridicules, voire inexistantes. Complètement indifférentes à la sensibilité animale. La cause : une législation qui traite encore les animaux comme de simples objets !
Pourtant le Code civil reconnait les animaux comme des êtres sensibles. Mais la réalité est tristement différente.
L’article 521-1 du Code pénal prévoit une sanction maximale de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende contre les actes de sadisme envers les animaux. C’est insuffisant ! La peine maximale pour un simple vol est bien supérieure : 3 ans de prison et 500 000 € d’amende. Cet écart dramatique entre les sanctions est injustifiable! À quel titre est-ce qu’un animal torturé souffre moins qu’un humain ?
Il est primordial d’en rendre compte en durcissant les peines prévues par le Code pénal. Pour réellement reconnaître la sensibilité animale, écorcher un chat jusqu’à sa mort doit être puni plus sévèrement qu’un simple vol de téléphone. La gravité des faits n’est pas comparable ! Et pourtant, aujourd'hui, nos lois considèrent que la torture gratuite sur les animaux n'est même pas un crime!
Les juges sont aussi coupables de ce laxisme envers les tortionnaires. Car non seulement les peines prévues par la loi sont insuffisantes, mais en plus elles ne sont presque jamais appliquées. Il est temps que les décisions de justice soient en accord avec l’opinion publique !
Nous proposons donc la création d’un secrétariat d’État à la cause animale. Sa raison d’être : travailler sur une refonte du Code pénal, pour mettre fin aux incohérences de nos lois, et sensibiliser les juges à la condition animale. Comment ?
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.