A Mayotte, une association-refuge soigne et fait adopter des chiens qu'elle récupère des mains de jeunes délinquants.
Ces chiens volés ou issus "d'élevages à tortures" sont les victimes de sévices impensables sur un territoire français : membres coupés, oreilles taillées, castrations à vif, combats de chiens... la liste est longue de ce qu'ils subissent, et beaucoup en meurent.
Les jeunes qui font ça sont souvent déscolarisés, sans travail, et les chiens sont leurs défouloirs.
L'association "Gueules d'Amour" lutte contre ces trafics, mais elle est bien seule, les différents appels à l'aide sur les réseaux sociaux n'étant pas entendus.
Le refuge est régulièrement attaqué, les chiens volés. Le gestionnaire du refuge dort actuellement sur place pour le protéger. Et les dettes vétérinaires sont lourdes à payer.
Ce trafic de chiens est intimement lié à la délinquance sur l'ile, et à la violence qui y règne, même si en métropole, on n'en entend pas parler.
Le préfet de Mayotte et le ministre de l'Intérieur doivent agir, et libérer les Mahorais de cette violence et la lutte contre le trafic de chiens fait partie de la solution.