SOUS LE PONT BOIELDIEU À ROUEN : UN PIÈGE MORTEL POUR LES PIGEONS ET UN SPECTACLE MORBIDE POUR LES PROMENEURS
Un grand filet a été installé par la Métropole sous le pont Boieldieu de Rouen, coté rive gauche de la Seine, pour empêcher les pigeons de s’y poser, le but étant sans doute d’éviter les fientes à cet endroit de la promenade aménagée.
Cependant, plusieurs oiseaux se sont retrouvés enfermés vivants, condamnés à mourir de faim et de soif. Sur place, on remarque que certains se sont emmêlés dans les mailles de cette structure et qu’ils sont morts par strangulation ou épuisement.
En prenant le temps d’observer la scène, on remarque une petite ouverture par laquelle s’aventurent parfois de nouveaux animaux, qui à leur tour se trouvent piégés et meurent.
Finalement, le résultat de la pose de ce filet est encore plus dommageable que la problématique de base : cette structure inflige une mort violente aux animaux et leurs cadavres se décomposent au dessus des promeneurs. Certains tombent même, morceau par morceau, sur les tables de ping-pong et le parc à vélo.
Au delà de la question relative à la souffrance des animaux, une vraie question sanitaire se pose aussi et la situation nous parait bien plus alarmante que quelques fientes.
Pour un certain nombre de rouennaises et de rouennais, ce spectacle gâche clairement la promenade. Les pigeons vivent en ville à nos cotés depuis des siècles. Ce sont des animaux sensibles, intelligents et nos histoires sont liées. Ils ne méritent pas un sort aussi cruel !
De plus, installer ce type de structure sur une promenade aménagée aussi fréquentée, c’est banaliser la maltraitance envers les animaux dans l’opinion publique. C’est faire l’inverse de ce qui devrait être fait aujourd’hui (respect des êtres sensibles, protection des animaux composant la biodiversité...).
Si la Métropole de Rouen considère que les oiseaux n’ont pas leur place ici (mais alors, où serait-elle ?), nous lui rappelons que d’autres solutions moins barbares existent. De nombreuses villes comme Paris, Nice, Clermont-Ferrand, Marseille, Toulon, ou encore Bordeaux ont construit des pigeonniers à des endroits choisis, fixant ainsi leurs populations d’oiseaux sur des espaces où elles n’occasionnent pas de gêne.
De notre coté, nous demandons à la Métropole de Rouen le retrait immédiat de ce filet, pour les animaux mais aussi pour les usagers du quai. Nous ne voulons pas seulement d’un décrochage régulier des cadavres d’oiseaux.
Le maire ayant des pouvoirs concernant la salubrité publique, nous attendons également de notre mairie qu’elle fasse ce qu’elle peut pour faire procéder à ce retrait.
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