Pour le rétablissement d'une taxe sur les chiens

Messieurs les Ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur,

Chaque année des dizaines de milliers d’animaux de compagnie (chiens, chats) sont abandonnés même si l’abandon d’un animal est puni par la loi. La plupart des refuges n’ont plus les moyens de prendre en charge ces animaux par manque de places et de financements. Par manque de moyens financiers peu de communes prennent en charge des frais de stérilisation et de subventions aux associations qui s’occupent de ces animaux abandonnés sur leur territoire. Néanmoins la situation est de plus en plus critique car l’animal est trop souvent considéré comme un objet de consommation que l’on abandonne à la première difficulté ou plus simplement quand on n’en a plus envie. Ces abandons et donc l’errement d’animaux deviennent aussi, de fait, un problème de sécurité et de santé publique.

Cette pétition a pour but de vous inciter à rétablir une taxe sur les chiens au bénéfice des communes comme cela se pratique dans d’autres pays en Europe et ailleurs dans le monde.

Les fonds ainsi récoltés permettraient à chaque commune de déployer une vraie politique de gestion des animaux abandonnés dans de bien meilleures conditions qu’actuellement.

La mise en place pratique d’une telle mesure ne poserait pas de grandes difficultés sachant que le loi oblige l’identification de chaque animal et de son propriétaire. La taxation ne serait abandonnée que sur présentation d’un acte de décès du chien établi par un vétérinaire. Bien entendu un certain nombre d’exonérations pourraient être prévues (chiens d’assistance, de travail, propriétaires non imposables, éleveurs titulaires d’un Affixe français….)

« On n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal… On a du cœur ou on n'en a pas ».
Lamartine

En espérant que vous déciderez de prendre les mesures nécessaires à l’instauration de la ressource financière souhaitée, croyez Messieurs les Ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur, en l’expression de nos salutations respectueuses.

Nicholas A. Weyrich