LA COMMUNE D’IXELLES DOIT RETABLIR D’URGENCE LA CONTRACEPTION DES PIGEONS : UNE QUESTION D’HUMANITÉ ET DE RESPONSABILITÉ
La commune d’Ixelles a stoppé la contraception des pigeons au printemps dernier et les met ainsi gravement en danger.
La nouvelle coalition politique au pouvoir depuis les élections d’octobre 2024 anéantit les efforts budgétaires de ses prédécesseurs et met à mal l’action de l’asbl Les Plumes d’Ixelles.
Depuis l’arrêt du programme de contraception, de nombreux pigeonneaux éclosent partout et l’état des groupes de pigeons se dégrade rapidement.
La situation devient incontrôlable sur les sites essentiels au bon équilibre du territoire !
Ixelles était pourtant une commune modèle avec son programme de gestion des pigeons, mais les partis aujourd’hui au pouvoir ont décidé sans raison d’en finir avec ce système.
Il s’agit d’une régression catastrophique pour les bisets, car plus ils sont nombreux, plus ils souffrent de la faim, de maladies et d’accidents.
Il est temps de réagir !
D’autant plus que les citoyens sont aussi impactés par la recrudescence et que certains riverains ont récemment empoisonné des pigeons.
La contraception R12 par la nicarbazine sur des sites de regroupement de pigeons est une solution efficace et humaine pour réguler leur population.
Elle améliore leur santé et leur bien-être, évite les conflits avec les riverains et commerçants, et réduit les déjections.
Le nourrissage aux grains des groupes de pigeons, assuré en parallèle par l’asbl Les Plumes d’Ixelles, est aussi menacé.
Or, une alimentation saine empêche les pigeons d’être faméliques et d’errer parmi les déchets.
Elle prévient les risques sanitaires, permet de repérer les malades et d’ôter les fils qui amputent les pattes de nombreux bisets.
Les graines contraceptives ne nourrissent pas les pigeons : données à l’aube par des distributeurs automatiques en très faible quantité, elles ne sont avalées que par les dominants (15 % des groupes) à raison de 8 g seulement chacun en moyenne.
Cette double gestion (contraception/nourrissage), menée sur six sites par la commune et l’asbl, avait permis de réduire de 40 % le nombre de bisets en trois ans.
Rassasiés, ils ne s’en prenaient plus aux passants et terrasses de restaurants.
Mais trois sites restaient en attente de contraception, faute de budget communal.
En septembre 2024, il a fallu arrêter de nourrir deux groupes fort peuplés, qui ont rejoint d’autres sites, ce qui a abaissé le taux de régulation à 22 %.
On imagine dès lors l’effet catastrophique d’une suppression totale de la contraception !
La Région de Bruxelles-Capitale a supprimé en 2022 les captures cruelles et inefficaces des pigeons, mais n’a établi aucun programme contraceptif obligatoire.
Peu de communes s’en soucient.
Pourquoi la commune d’Ixelles revient-elle ainsi en arrière ?
Bruxelles Environnement, entité régionale, émet des craintes sur d’éventuels effets environnementaux ou la prise accidentelle de contraceptifs par d’autres animaux.
Mais leur seule recommandation est d’empêcher l’accès des pigeons à la nourriture — une politique inefficace depuis des décennies, même lors des captures.
L’interdiction de nourrissage est déjà en vigueur, sauf dérogation, sous peine d’amende.
Pourtant, des études confirment l’innocuité de la nicarbazine :
L’EFSA affirme que la nicarbazine ne présente aucun risque pour l’environnement.
Elle est largement utilisée dans les élevages de poulets contre la coccidiose.
Les graines contraceptives sont trop grosses pour être ingérées par moineaux ou pinsons.
Les rapaces ne subissent aucun effet nocif, même après ingestion de pigeons traités.
Les mammifères devraient ingérer de très fortes doses pour être affectés.
On se soucie plus d’effets non avérés de la contraception que des risques réels d’empoisonnement par surpopulation ou par raticides, qui font souffrir d’autres animaux, y compris chiens et chats.
Des dizaines d’empoisonnements ont eu lieu à Ixelles récemment sans réaction communale.
L’échevine du Bien-être animal d’Ixelles dit attendre une réponse favorable de Bruxelles Environnement.
Mais aucune étude ne sera commandée, faute de gouvernement régional depuis juin 2024.
Et toute étude universitaire prendrait des années.
Bruxelles Environnement n’a aucun pouvoir pour interdire un programme contraceptif.
Les communes gardent l’entière liberté de réguler comme elles l’entendent.
D’autres communes, comme Bruxelles-Ville, poursuivent leur programme de contraception.
La Catalogne utilise le produit depuis 8 ans, la Flandre depuis 2016, et Bruxelles-Ville depuis 2019.
Rétablir d’urgence la contraception R12, sur les six sites précédemment gérés
Étendre la contraception aux trois sites restés en attente
Maintenir le nourrissage aux grains sur ces sites, assuré par Les Plumes d’Ixelles
Les autorités doivent prendre leurs responsabilités :
Pour garantir une qualité de vie aux citoyens
Pour protéger les pigeons, considérés comme animaux domestiques errants
Merci pour votre soutien !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.