Pour la prise en charge des nids de frelons asiatiques dans les propriétés privées
Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
De Vrieze Amandine
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Destinataire(s) :
Luc Delire : bourgmestre de ma commune
La pétition
Pour que la commune agisse contre le frelon asiatique. La commune doit agir, partout, pas seulement sur le domaine public.
Signez la pétition, partagez-la en masse : prenons tous nos responsabilités et changeons les choses. Ensemble, nous pouvons faire la différence !
Actuellement, notre commune prend en charge la destruction des nids de frelons asiatiques uniquement sur le domaine public. C’est une première mesure que nous saluons, mais une question se pose : ne peut-on pas aller plus loin ? En effet, sur les propriétés privées, l’intervention reste entièrement à la charge du citoyen. Résultat : pour éviter ce coût, de nombreux particuliers choisissent de laisser les nids se développer…
Conséquences :
Prolifération exponentielle → 1 nid peut engendrer 20 à 50 nouveaux nids l’année suivante.
Un nid consomme 11 à 13 kg d’insectes par saison, dont une grande partie d’abeilles.
Destruction massive d’abeilles → affaiblissement ou disparition des ruches.
Moins de pollinisation → baisse des récoltes, fruits et légumes en danger.
Apiculteurs et agriculteurs impactés → pertes économiques et alimentaires.
Risque pour les citoyens → danger pour nous, pour nos enfants, personnes allergiques et animaux domestiques.
Un problème qui coûtera plus cher demain → l’inaction aujourd’hui entraîne non seulement des coûts financiers plus élevés demain, mais aussi une baisse de la production alimentaire liée à la disparition des pollinisateurs.Laisser se développer les nids de frelons asiatiques, c’est accepter de mettre en danger nos proches, nos apiculteurs et nos récoltes. Ce n’est pas un problème individuel mais un enjeu collectif de santé publique. Les communes, les provinces, les régions, la Belgique et chaque pays concerné doivent prendre leurs responsabilités. Nous devons agir ensemble, avant qu’il ne soit trop tard.
Pourquoi la commune n’agit pas ? La raison avancée est souvent la crainte de créer une concurrence déloyale envers les entreprises spécialisées dans la destruction de nids. Dans cette situation précise, l’argument de la concurrence déloyale n’a pas lieu d’être selon moi, et voici pourquoi :
Un problème de santé publique ne doit être un marché privé : Le frelon asiatique n’est pas un nuisible “ordinaire” comme une guêpe ou un frelon européen. C’est une espèce invasive, introduite accidentellement, qui menace directement les habitants, les enfants, les personnes allergiques, les animaux domestiques, mais aussi les apiculteurs et l’agriculture.Sa régulation ne relève pas de la logique du commerce privé mais d’une responsabilité collective, au même titre que la lutte contre les rats ou d’autres nuisibles dangereux.
Les entreprises gardent leur rôle : Les professionnels de la désinsectisation ne seraient pas mis au chômage parce que les communes prennent en charge le frelon asiatique. Leur activité reste essentielle pour : les guêpes, les frelons européens, les bourdons, les colonies d’abeilles indélogeables dans les habitations, d’autres nuisibles divers. Le frelon asiatique ne représente qu’une petite partie de leur champ d’action. Et de plus, avant l’introduction de ce nuisible, celui-ci ne faisait même pas partie de leur activité. Ce n’est donc pas leur retirer du travail de manière injuste.
Un problème qui dépasse les citoyens : Quand un nid de frelons asiatiques est laissé dans un jardin, ce n’est pas seulement le propriétaire qui prend un risque. Le nid se développe et menace tout le voisinage. À la fin de la saison, il relâche des reines fondatrices, qui donneront 20 à 50 nouveaux nids l’année suivante. C’est donc un problème qui se propage à toute la commune, et même au-delà. Refuser d’agir au nom de la concurrence, c’est laisser un danger collectif se développer pour une raison économique qui ne tient pas.
Une question d’équité : Aujourd’hui, seules les familles qui ont les moyens peuvent se permettre de faire détruire un nid de frelons asiatiques. Les autres, faute de budget, choisissent de ne pas intervenir. Cette situation crée une injustice sociale, où la sécurité et la biodiversité dépendent du portefeuille de chacun.
Mais il n’y a pas que la question financière : certains particuliers décident volontairement de ne pas dépenser pour détruire un nid, parce qu’ils estiment que ce n’est pas prioritaire, qu’ils ne mesurent pas le réel danger… ou par simple ignorance, voire indifférence.
Or, la protection des habitants et de l’environnement devrait être égale pour tous, quelle que soit la situation financière ou les choix personnels.Le frelon asiatique n’est pas un simple problème de jardin, ni une question de concurrence. C’est un problème de santé publique, de biodiversité et d’avenir alimentaire. La commune doit prendre ses responsabilités, et ne pas avancer l’argument de la concurrence déloyale.
Signez la pétition dès maintenant et partagez-la en masse : ensemble, faisons bouger les choses ! En tant qu’apiculteur concerné, je peux témoigner : sur l’année 2024-2025, 95 % de mes ruches se sont éteintes à cause de la pression du frelon asiatique.
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