Popeyes, chaîne de fast-food américaine arrivée en France en février 2023, cautionne des conditions d'élevage et d'abattage des poulets d'une extrême cruauté, alors qu’elle promet « des produits de haute qualité » et du « 100 % français ».
Popeyes ne s'est pas engagée à respecter les critères minimums définis dans l’ECC* (European Chicken Commitment), contrairement à KFC, Subway, Quick ou Domino's Pizza. Ces critères permettent de faire reculer les pires pratiques d’élevage et d’abattage des poulets élevés pour leur chair.
Dans les élevages intensifs auprès desquels Popeyes s'approvisionne, les poulets sont entassés à plusieurs dizaines de milliers par bâtiment et passent toute leur vie sur la même litière, gorgée de déjections, sans qu’elle ne soit nettoyée ni changée. Ils sont enfermés, sans aucun accès à l'extérieur, et sont sélectionnés génétiquement pour grossir très vite. Nombre d'entre eux souffrent de problèmes cardiaques et respiratoires et sont à peine capables de supporter leur propre poids.
Après 35 jours de cette vie de misère, ou à peine plus, les poulets sont envoyés à l’abattoir : ils sont alors accrochés violemment par les pattes, la tête en bas, alors qu’ils sont encore conscients, puis plongés dans un bain d’eau électrifié avant d’être saignés.
Nous demandons à Popeyes et à sa maison mère, le groupe Napaqaro, de s'engager sur les critères du European Chicken Commitment, ainsi que d'inclure une part de plein air dans ses approvisionnements.