Pour sauver notre Terre
Cet appel planétaire
pour sauver notre Terre,
les arbres tutélaires
les animaux, nos frères.
Et brûle notre Terre,
notre maison d’Amour,
en feu, depuis des jours,
notre maison chérie
qui abrite nos vies,
où il ferait bon vivre,
où l’on pourrait être ivre
de l’odeur des matins,
joyeux, comme un bambin
s’éveillant dans la joie,
en espérant en toi,
toi, l’adulte censé,
censé le protéger,
protéger notre Terre,
les arbres tutélaires
et les animaux-frères.
Mais flambent notre Terre,
les arbres tutélaires,
tous les animaux frères,
là-bas, en Australie,
comme en Amazonie
qui partit en fumée
au courant de l’été.
Suffoque l’Australie,
pendant que des nantis
restent indifférents
-comment peut-on, vraiment?-
aux atroces souffrances
à la désespérance,
de Terre, notre planète,
notre maison de fête,
des arbres tutélaires,
de nos animaux-frères.
Étouffe l’Australie,
cette terre chérie,
sous le feu des brasiers
qui se sont allumés,
qu’on aurait pu, peut-être,
-oh, Dieu tant de mal-être!-
éteindre bien avant
mais, le veut-on, vraiment ?
Les flammes gigantesques-
-n’est-ce pas titanesque
d’arriver à éteindre
ces flammes infernales
qui conduisent le bal,
qui consument le sol ?
Et je les entends geindre
nos arbres tutélaires,
les animaux, nos frères ;
et je les entends geindre,
de douleur et d'effroi.
Mais... que fais-tu, donc, toi ?
et nous, que faisons-nous
pendant que, là-bas, TOUT,
tout meurt dans l'incendie,
là-bas, en Australie.
Ils brûlent, nos amis,
et souffrent tant, aussi,
et meurent, nos amis,
agonisent la Terre,
les arbres tutélaires
et nos animaux-frères
C’est le feu de l'Enfer
brûlant, sans exception,
toute végétation,
et réduisant en cendres
les koalas si tendres,
les tout doux kangourous,
leurs bébés roudoudous,
et les singes moqueurs,
où est-il, ce malheur ?
Il n’est ni sur la Lune,
Jupiter ou Saturne,
mais sur notre planète,
notre maison de fête
où il sème, à tout va,
grande désespérance ,
et répand, tout là-bas,
les atroces souffrances
qui se sont abattues,
dès le feu apparu,
celles qui vont s’abattre
sur arbres tutélaires,
les animaux, nos frères
s’envolant en fumée
dans l’immense brasier
qui étouffe la Terre,
notre terre chérie,
là-bas, en Australie.
Ils meurent, et par milliards,
-non, ce n'est pas hasard-
les arbres tutélaires
tous les animaux-frères,
tandis que responsables
se disant "non coupables"
se gavent de discours
d’où est absent…l’Amour,
Amour pour notre Terre,
les arbres tutélaires
pour les animaux-frères
Vois, mon cœur est en larmes,
prenons, prenons les armes,
viens, toi, oh, mon ami,
ami de la Nature,
ami de toutes bêtes,
de tous ces innocents,
en feu, en ces moments,
qui brûlent, et par milliards,
sur Terre, notre planète
qui meurent, et par milliards
dans la maison de fête
devenue leur Enfer.
Dis, que pouvons-nous faire?
Luttons pour le présent,
avec un cœur aimant,
luttons pour le futur,
avec un cœur d’azur,
prenons, ENFIN, les armes,
obligeons celles, ceux,
pouvant stopper ce feu,
à agir en URGENCE,
mais, que fait donc la France ?
Pourquoi n'envoie-t-ell' pas
des pompiers, ces soldats
du feu, si courageux,
tout matériel, aussi?
et que tous les pays,
oui, tous, fassent ainsi.
Oh, oui, il faut se battre
pour Terre d’Australie,
pour animaux chéris,
pour les arbres, nos frères.
Mais, que puis-je donc faire ?
J’en appelle aux enfants,
à vous, adolescents :
si vous voulez combattre
ce feu si dévorant,
brasier hallucinant,
dites aux décideurs,
artisans du malheur
qui frappe l’Australie
à ceux de tous pays,
chantez-leur, criez-leur :
" Mettez tous les moyens,
ceux dont vous disposez,
pour stopper ce brasier,
ce brasier infernal,
celui qui met à mal
des milliards d’animaux,
ces animaux, nos frères,
tant d’arbres tutélaires.
Mettez tous les moyens
enfin, enfin, enfin
et cela, en URGENCE,
au nom de notre enfance,
de celui "’espérance"
qui ne doit pas mourir,
qui ne doit pas souffrir
de ce manque d’amour
qui marque vos discours.
Oui, cela en urgence
au nom, même, de la VIE,
des animaux chéris,
et des arbres, aussi.
Et moi, malgré les ans
pesant sur mes épaules,
je dis à Pierre et Paule,
à tout Humain humain
qui voudra bien, demain,
ou, plutôt, dès ce jour
être flambeau d'amour
plus encor, dès ce soir
être porteur d'espoir.
Oui, moi, malgré les ans
pesant sur mes épaules
je dis à Jean, à Paule,
à vous tous, les enfants,
à tous adolescents
ceux porteurs d’espérance
qui seront, dès demain,
œuvrant de leurs deux mains,
et de leur cœur aussi,
qui seront, dès demain,
les gardiens de la Terre,
notre Terre chérie,
des arbres tutélaires,
des animaux, leurs frères :
« Laissez, pour quelque temps,
le smartphone encombrant,
anti-écologie
et mangeur d’énergie.
Descendez de l’échelle
qui conduit au virtuel.
Il vous faut atterrir,
revenir au réel,
dénoncer le souffrir
de tant d’êtres vivants
et retrouver le rire
de Terre, votre planète,
votre maison de fête,
de tout être vivant,
des arbres tutélaires,
des animaux, vos frères.
Allons, réveillez-vous,
revêtez vos habits,
vêtements de lumière,
pour sauver Votre Terre,
notre Terre chérie,
les animaux, les arbres,
ne restez pas de marbre
devant tant de souffrances,
vous, porteurs d’espérance !
Car le Temps est venu
de mettre cœurs à nu,
dénoncer, pas à pas,
tout ce qui ne va pas,
dénoncer, à tout va,
ceux entraînant le monde
dans l’infernale ronde
du pouvoir, de l’argent,
mettant à feu, à sang,
notre mère-la-Terre,
nos arbres tutélaires,
tous les animaux-frères.
Oui, le Temps est venu
de panser les cœurs nus
retrouver les valeurs
qui faisaient le bonheur
de ces temps de l'antan,
où sont-elles, à présent ?
Et le Temps est venu,
de panser les cœurs nus,
de soigner notre Terre
comme ferait un père,
soucieux de l’avenir
de son enfant-sourire.
Il est venu, le Temps,
de respecter les bêtes
qui peuplent la planète,
les arbres, laisser vivre,
car ayant, eux aussi,
ce plein droit à la vie,
ayant le droit d’être ivres
de soleil et du vent,
mistral ou vent d’autan.
Vois-tu, il est grand temps
de sortir Durandal
de son fourreau de soie,
afin que, toi et moi,
organisions le bal,
déployions la bannière
de Poésie-Prière
et entamions, ensemble,
la marche planétaire,
pour sauver notre Terre,
nos arbres tutélaires,
les animaux, nos frères !
Et, bientôt, dès demain,
dès ce soir, dès ce jour,
nous serons des milliards,
sans l'aide du hasard,
à nous donner la main,
à former une ronde,
un collier de l'Amour,
qu'on offrira au Monde,
dès ce soir, dès ce jour,
pour sauver notre Terre
ses arbres tutélaires
et ses animaux-frères.
Réenchantons le Monde
par cette belle ronde
tout autour de la Terre,
en faveur de nos frères.
Cette sublime ronde
que formeront nos mains,
unies, pour un destin
de joie et d’abondance,
de paix et d’espérance,
enserrera le Monde
d'un fin cordon d'Amour,
dès demain, dès ce jour,
tandis qu'un chant-prière,
jaillissant de la Terre,
fera pleurer le Ciel
qui offrira ses larmes,
-ce sont ses seules armes-
à terre d'Australie,
aux arbres tutélaires,
aux animaux, nos frères.
Ainsi,le koala
ira dormir "chez soi",
l'élégant wallabi
ira manger chez lui,
la fragile gazelle
pourra rentrer chez elle,
en ce lieu d'Australie
où renaîtra....la Vie."
Merci!
Anélise, auteur de "Animaux, je vous aime".
Ce poème figurera dans "Combat", l’un des dix recueils de "Messages", inédits à ce jour. Poème protégé par les lois en vigueur. Autorisation de reproduction accordée, sous réserve d'en citer la source, à ceux et celles qui respectent les animaux et la Nature, les protègent et militent en leur faveur.
Briançon, le 10 janvier 2020.
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