C‘est çà, un abattoir !
Visions d’horreurs,
cris de malheur,
cris de souffrance,
désespérance,
c’est cà, un abattoir !
Cris de douleurs,
sombres horreurs,
oh, effrayants
cris de tourments,
c’est çà, un abattoir !
Oh, cris de mort,
cris de dolor,
assourdissants,
ces hurlements,
c’est çà, un abattoir !
Là, on dépèce
les cochonous,
si beaux, si doux,
on les dépèce,
-on se dépêche-
alors, alors,
qu’ils sont encor,
hélas, vivants
et très conscients,
grande souffrance,
désespérance
c’est çà, un abattoir !
Non, ce n’est pas un ranch,
c’est ici que l’on tranche
les pieds des vaches tendres,
toujours privées d’azur,
qui ne peuvent comprendre
pourquoi tant de tortures,
pourquoi, pourquoi l’on tranche
leurs pieds dont elles auraient,
tant et tant, tant besoin,
dont il faut prendre soin,
oui, leurs pieds que voudraient,
qu’elles voudraient garder
pour courir, gambader,
et s’ébattre, et brouter,
dans les prairies d’été.
Eh , que fait-on, là-bas ?
çà, on ne le dit pas
c’est la grande omerta,
on n’ose pas le dire,
ni le dire, ni l’écrire,
et pourquoi donc, pourquoi ?
Pourquoi ne pas le dire,
pourquoi ne pas l’écrire,
comment ne pars hurler
d’épouvante et d’effroi
devant ces cruautés
infligées aux sans-voix,
animaux opprimés,
ne pouvant se défendre
et livrés aux bourreaux ?
Oh ! combien d’animaux
mis à mort pour nos panses
que l’on gave de sang,
immolés pour remplir
nos estomacs, de chair,
de tortures, de souffrirs,
de cadavre et du sang
d’animaux innocents.
Dis, que vois-tu, là-bas ?
Elle, vient de mettre bas,
petit veau nouveau-né
va lui être enlevé,
sur le champ, tout de suite,
allons donc, vite, vite,
et d’ailleurs on s’en fout,
« çà » nous fait rien du tout,
ces cris du nouveau-né,
réclamant sa maman,
ces cris, gémissements,,
« maman, maman, maman ! »
L’as-tu vu, ce regard,
oh, combien, si hagard,
de la maman si tendre
qui ne peut pas comprendre
que ne puisse lécher
son si doux nouveau-né,
ne puisse l’allaiter.
Où est-il, où est-il ?
Comment, dis-moi, peut-on,
être aussi bas et vil ?
Comment, mon Dieu, peut-on
m’enlever rejeton,
celui que j’ai porté,
celui que j’ai aimé,
celui que j’aime tant ?
Je veux, je veux, vraiment,
m’offrir en sacrifice
pour le sauver, mon fils !
Pauvre vache si tendre,
non tu ne peux comprendre,
qu’il existe, oui, hélas,
des Humains INHUMAINS,
des Humains sans conscience,
Humains sans compassion,i
Ils existent, et j’en passe,
conduits par leur passion
de la chair et du sang,
du sang des innocents.
Aujourd'hui, j’en appelle,
à tous ceux, toutes celles,
ne pouvant supporter
autant de cruauté
envers ces animaux
qui portent sur leurs dos
le poids de nos erreurs,
de nos haines et peurs,
celui de notre orgueil.
II est atteint, le seuil,
de l’indicible horreur.
Très bientôt, le Malheur
et Madame la Mort,
frapperont, haut et fort,
et des millions de vies
seront tranchées, la nuit,
seront fauchées, le jour,
tant de nuits, tant de jours,
qui verront les Humains
atteints dans leur destin,
car fléau planétaire
va recouvrir la Terre,
tous pays concernés
et l’on criera « pitié » !
Mais, nous, avons-nous eu
pitié des animaux,
de ceux des abattoirs,
ceux des laboratoires,
de ceux abandonnés,
de ceux mis au charnier,
de ceux mourant de faim,
de ceux criant en vain,
eux livrés au supplice,
jetés aux immondices,
de tous ceux enfermés,
oui, tous ceux prisonniers,
dans minuscules cages
par l’Humain qu’on dit « sage » ?
Oui, nous, avons-nous eu
compassion pour les bêtes,
pour tous ceux dits « sans voix »,
ceux qui sont empilés,
sans la moindre pitié,
dans hangars sans fenêtre
et qui ne peuvent paître
dans les prairies en fleurs
souriant de bonheur,
Eux qui , jamais, ne voient,
lumière du soleil,
eux qui, jamais, ne voient
les sublimes corbeilles
emplies de ces merveilles
que veut offrir, la Terre,
à ses animaux-frères,
mais que l « Homme » interdit,
il le fait, il le dit,
à ces êtres sans voix,
mais, dis-moi, de quel droit ?
De quel droit, oui, dis-moi,
disposer de leur vie ?
et, de plus, en passant
par d’horribles souffrances
avant que coule à flots
leur sang, ce sang, si chaud
qui va se déversant
sur les sols en ciment.
Et, toi, mangeras-tu
en te frottant la panse,
cette chair de souffrances,
et de désespérance,
cette chair torturée
voudras-tu y goûter?
Réfléchis, en veux-tu ?.
Anélise en appelle,
à tous ceux, toutes celles
qui ont encore un cœur
capable d’émotion,
d’amour, de compassion,
leur demandant d’œuvrer
et la nuit, et le jour,
avec ce bel Amour
que l’on dit aussi fort,
qu’il peut vaincre la Mort,
les persuader d’œuvrer,
pour le plus grand bonheur
des animaux, nos frères,
mettre fin aux malheurs
que l’ « Homme » fait subir
aux animaux-martyrs.
Réclamons, maintenant,
tout de suite, dès ce jour,
EXIGEONS, à présent,
des décisions d’amour
envers ces animaux,
qui portent sur leur dos
le poids de nos violences,
envers ces animaux,
victimes innocentes
de nos peurs, de nos haines,
ces bêtes qu’on enchaîne,
innocentes victimes
oh, combien, anonymes,
que, nous, nous sacrifions
pour nous remplir la panse
de tonnes de souffrances,
nous remplir l’estomac
sans respect, à tout va,
de leur chair, et du sang
des millions d’animaux,
ce sang qui coule à flots,
dans tous les abattoirs
de France et de Navarre,
de tous pays du monde.
Oh, ce rouge si sombre
de Pékin au Tartare,
de Paris à New-York,
serait-ce ton chien York
ton chien qui t’est si cher,
dont tu « bouffes » la chair,
lui qui a disparu
avant hier, à Pékin
où l’on mange du chien ?-
Et, d’ailleurs, oui, pourquoi,
dis-moi donc, oh, pourquoi,
ne pas manger du chien,
c’est bon, et çà fait bien,
tu manges bien du porc
en voudras-tu, encor ?
Crois-tu donc qu’un cochon,
cochonou, oh, si doux,
ne souffre aucunement
oh, ces cris , quand, et quand
on dépèce vivants
ces cochons si joueurs,
oh, ces cris de terreur !
Oh, tous ces hurlements
des cochons suspendus
par les pieds, éperdus,
oh , mépris du vivant,
mépris des animaux
qui portent sur leur dos
tant et tant de souffrances,
tant de désespérance !
Et c’est sans état d’ âme
que l’on tue, que l’on tue,
las, des millions de bêtes,
même les jours de fête,
la fête des Humains,
décidant du destin
de leurs animaux-frères,
se goinfrant de leur chair.
Sans aucun état d’âme,
on les tue, on les tue
et l’on dit gentiment
que l’on pense, à présent,
au « bien-être » animal,
grotesque carnaval.
De qui se moque-t-on
en prononçant ces mots ?
Car tous ces animaux
pétrifiés de terreur
et baignant dans l’horreur,
savent qu’ils vont mourir
dans d’horribles souffrirs.
Ressentent, plus que nous,
cette angoisse oppressante
qui effraie et tourmente,
de la Mort toute proche,
du couteau qui s’approche
et va les égorger.
Oh, animaux aimés
le voudrais tant et tant
pouvoir vous libérer
vous voir, tous, gambader
dans les prairies d’été,
dans les prairies en fleurs,
irisées de bonheur.
Oui, tous ces condamnés
à remplir vos assiettes
plusieurs millions de bêtes,
ces animaux, si doux,
pressentent, mieux que nous
leur terrible agonie.
Oh, animaux chéris,
je voudrais, tant et tant,
prolonger vos printemps
pour que vous puissiez VIVRE,
que vous vous sentiez ivres
de soleil et du vent,
de l’odeur des printemps,
de l’herbe tendre et verte
par la Nature offerte,
et de tous les trésors
que vous offre la Terre,
et toujours et encor,
bien que très malmenée
par Humains inhumains,
hélas, si saccagée,
piétinée, ravagée,
par ces Humains coupables,
portant dans leur cartable
les germes du malheur
des animaux, nos frères,
de notre Mère, la Terre.
Ces Humains dont l’orgueil
nous condamne au cercueil
qui attend dans le noir
d’un immense abattoir
où mourrons de terreur,
très bientôt, tout à l’heure.
As-tu, au minimum,
dis, toi, que l’on dit « Homme "
un semblant d’ état d’âme ?
Même pas, même pas,
et c’est bien là, le drame.
On ne respecte plus
mais l’on tue , et l’on tue,
on ne respecte plus,
même du cerf, le brame,
et l’on s’en fout, des drames,
qui, dans le noir si noir
de tous les abattoirs,
se déroulent, chaque instant,
pour que, toi, à présent,
tu puisses t’empiffrer
des tortures subies
par animaux amis,
souffrances endurées
par ces bêtes aimées.
Merci, oh, grand merci
à ceux voulant se battre
merci, oh, oui , merci,
pour supprimer, un jour,
ces sombres abattoirs,
et cela pour toujours.
Pour interdire, ce soir,
d’attenter à la vie
des animaux-amis,
es animaux, nos frères.
et leur donner espoir
Non, je ne peux me taire,
me taire, je ne peux pas
j’en appelle au combat,
au combat non violent,
par des mots, des serments,
des poèmes, et des chants..
La marche planétaire,
en faveur de nos frères,
fera le tour du Monde
survolera les ondes,
en chantant , haut et fort,
pour clamer sa victoire
sur ces camps de la Mort,
célébrer sa victoire
sur tous ces abattoirs.
Briançon, le 20 octobre 2015
Anélise, "Combat", l'un des dix recueils de Messages, non encore publiés à ce jour
Ce poème figurera aussi dans une nouvelle édition de "Animaux, je vous aime". Poème protégé par les lois en vigueur.
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