Chaque jour, chiens, chats et parfois chevaux sont livrés à eux-mêmes, affamés, blessés, malades, ou tués dans l’indifférence générale.
Les associations locales, comme SCAT – Stop Cruauté Animale Tahiti, font un travail admirable, mais elles sont seules, sous-financées et dépassées.
Entre 300 000 et 500 000 chiens errants pour moins de 300 000 habitants.
Une seule vraie fourrière (20 places) pour tout le territoire.
Aucune stratégie publique globale en matière de stérilisation.
Des cas répétés de maltraitance grave : pendaisons, empoisonnements, noyades…
Des touristes choqués, des habitants démunis, des associations à bout.
Des conséquences graves et multiples :
Sanitaires : propagation de maladies zoonotiques (leptospirose, parasites…).
Éthiques : souffrances animales massives et banalisées.
Touristiques : image de paradis entachée par la violence visible dans les rues.
Économiques : gestion curative coûteuse (euthanasies, captures, plaintes).
Nous, citoyens, professionnels, habitants, voyageurs et soutiens des associations locales, demandons :
La création de refuges territoriaux aux normes, répartis dans les communes polynésiennes.
Le lancement d’un plan public de stérilisation massif, gratuit, coordonné et durable.
L’application effective de la loi contre la maltraitance animale (Code rural & pénal).
La mise en place de campagnes de sensibilisation et d’éducation dans les écoles, les médias et les quartiers.
Un partenariat officiel et structuré avec les associations locales comme SCAT, qui ont l’expérience du terrain.
Tourisme, image et responsabilité collective :
En Polynésie française, les autorités réagissent peu, sauf lorsque des attaques d’animaux déclenchent un tollé médiatique.
Ce n’est donc pas la souffrance animale qui mobilise, mais la peur du scandale.
Or aujourd’hui, l’image touristique du territoire est en jeu. Et si cette image se détériore, les conséquences économiques seront bien réelles.
De plus en plus de visiteurs témoignent :
Ils découvrent avec stupeur l’errance, la souffrance, les cadavres d’animaux… en plein paysage de carte postale.
Certains repartent choqués. D’autres ne reviennent pas. Et les réseaux sociaux, désormais, documentent tout.
C’est pourquoi nous appelons le secteur touristique à s’impliquer. Et les autorités locales à anticiper ce qui s’annonce comme une crise de réputation évitable.
Nous ne sommes pas là pour accuser ou menacer. Nous sommes prêts à dialoguer, à collaborer, à construire des solutions adaptées, respectueuses, et durables. Mais le temps presse.
➞ Nous demandons la tenue d’une réunion d’urgence, avec les représentants du gouvernement polynésien, les acteurs du tourisme, les associations locales et les professionnels concernés.
Il ne s’agit plus d’alerter. Il s’agit désormais d’agir. Une démarche constructive !
Cette pétition n’est pas une attaque, ni un reproche. Ce n’est pas un cri contre un peuple, ni contre une culture.
C’est un appel à la responsabilité. Un appel à la dignité, au respect du vivant, et à l’engagement public.
Parce que nous croyons qu’un territoire aussi beau mérite mieux. Et que les Polynésiens, les voyageurs et les animaux méritent autre chose que le silence.
Il est temps d’agir. Pour les animaux. Pour les habitants. Pour l’avenir du territoire.
Parce qu’un paradis qui laisse mourir… n’est plus un paradis.
Animal Sans Frontières
En collaboration avec SCAT – Stop Cruauté Animale Tahiti
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